Leur écriture technique est bien meilleure que la mienne. Regardez svp certaines de ces pages Web ; vous ne le regretterez pas.
Écrire en HTML
Un tutoriel de code HTML
Ainsi vous voulez écrire un peu d'HTML…
Javascript pour Webmasters
Javascript, le guide définitif
Ce paquet exige le Spider Monkey Javascript, licencié par Mozilla sous MPL. Disponible ici. Les programmeurs et les mainteneurs de ce paquet devraient tirer profit de la documentation en ligne.
Chris Brannon a écrit ou modifié au moins 20% du code, et a fourni de bonnes idées pour l'architecture générale. Im maintient désormais edbrowse.
Jeremy O'Brien a porté le programme sur Mac OS X.
Plusieurs personnes ont traduit les sorties et messages d'erreur en d'autres langues, et elles sont créditées de leur travail dans la section "Langages" ci-dessous.
Réinventer ed semble être une perte de temps, jusqu'à ce que vous vous rendiez compte que ce programme fonctionne également comme un navigateur - un navigateur inclus dans ed. Vous pouvez éditer une URL aussi facilement qu'un fichier local, et activer le mode navigation pour afficher le HTML d'une façon appropriée pour un programme en ligne de commande. En d'autres termes, nous rejetons la majeure partie des informations de formatage, maintenons les liens et remplissons les formulaires. Ceci permet aux utilisateurs aveugles d'accéder à l'Internet par l'intermédiaire d'une application qui est entièrement compatible avec la nature linéaire de la parole ou du braille.
Je trouve cette approche supérieure au procédé de collage d'un adaptateur sur un navigateur de type écran (lynx) ou un navigateur graphique (Netscape). Naturellement, ce n'est que mon avis. Pour être juste, beaucoup d'utilisateurs aveugles, même totalement aveugles, sont satisfaits de leurs balayeurs d'écran. Je suis heureux que cela fonctionne pour eux, mais cette approche est pour moi une perpétuelle source de frustration. Si vous aussi, vous préférez des applications linéaires, essayez ce navigateur.
Cette documentation suppose que vous connaissez ed. En fait, elle aide si vous êtes à l'aise dans ed. Une expérience des navigateurs d'Internet et de la terminologie associée est également utile.
D'abord, quelques mots sur les jeux de caractères. L'anglais est facilement géré par un flot d'octets, une lettre par octet. De plus, chaque lettre tient sur 7 bits; le huitième bit, non utilisé, est mis à 0. Cependant, les langages indo-européens comportent plus de caractères, comme ñ (espagnol), è (français), et ö (allemand). Ceux-ci peuvent tenir sur un octet, en mettant le 8ème bit à 1, selon le standard ISO8859-1. D'autres langues, comme le tchèque et le hongrois, se conforment au standard iso8859-2, qui assigne d'autres caractères aux octets supérieurs à 127. Et ensuite il y a l'iso8859-3, et ainsi de suite. Mais que se pass-t-il si vous désirez écrire un paragraphe en français et un autre en tchèque ? Vous pouvez passer de l'iso8859-1 à l'iso8859-2 dans le document, ou bien utiliser un nouveau standard qui représente toutes les lettres dans toutes les langues simultanément. Ce jeu de caractères, qui ne code plus les carctères sur un seul octet, est connu sous le terme utf8, lequel gagne en popularité. Ainsi, dans votre ordinateur, ñ est représenté par un ou deux octets. C'est transparent pour vous; vous voyez la même lettre sur l'écran, et vous entendez le même son (si votre lecteur d'écran envoie ces lettres à votre synthétiseur). Une façon simple de savoir sur quel système vous êtes est de faire "echo $LANG". Si la réponse contient la chaîne utf8, ou utf-8, en minuscules ou majuscules, votre console utilise utf8, et attend des séquences de 2 octets. Vos fichiers contiendront ces séquences, sans que vous en soyez (probablement) informé. Des systèmes plus anciens (pré utf-8) codent chaque caractère sur un seul octet, et utilisent une page de codes iso-8859-x pour les traduire.
Il y aurait beaucoup plus à dire sur les jeux de caractères : ceci est juste une brève introduction au sujet. Je n'ai pas besoin d'aller plus loin, parce que Edbrowse ne supporte actuellement que iso8859 ⇔ utf8 . Le chinois, par exemple, requiert des séquences de 3 ou 4 octets, intégrées dans unicode. Edbrowse, pour l'heure, ne peut gérer ce niveau de complexité.
Les sorties et messages d'erreur ont été "internationalisés", comme "chaîne recherchée non trouvée" : ainsi Edbrowse peut accepter la plupart des langues européennes. Positionnez la variable d'environnement LANG pour interagir avec Edbrowse dans votrelangue. Les langues acceptées sont listées ci-dessous. Si vous pouvez traduire edbrowse dans d'auttres langues, prière de me le faire savoir.
Anglais: LANG=en (c'est la langue par défaut)
Français: LANG=fr par Erwin Bliesenick avec la documentation
Portuguais brésilien: LANG=pt_br par Cleverson
Tchèque: LANG=cs_cz par Jan Mura (travail en cours)
Lorsqu'un message d'erreur est affiché, les lettres accentuées sont affichées comme des octets de 8 bits, c'est-à-dire en ISO8859-x, à moins que la chaîne utf8 ou utf-8 soit présente dans $LANG, auquel cas les caractères non-ascii sont générés en utf8. LANG=fr_FR.UTF-8 est un réglage usuel en France. Seuls ces jeux de caractères sont actuellement supportés. De même, le contenu d'un tampon, qu'il soit un fichier local ou un site internet, est affiché en séquences de 8 bits ou en séquences de 2 octets, conformément à votre environnement local. Si Edbrowse lit un fichier, c'est-à-dire qu'il le charge dans un tampon vide, et qu'il soit codé dans "l'autre" jeu de caractères, il est converti à la volée, bien avant que vous vous en aperceviez. Ainsi, il aura l'air normal. Si j'ai tout fait correctement, vous ne verrez aucune différence. (Utilisez la commande iu pour désactiver cette fonctionnalité.
Quand vous sauvegardez vos données dans le même fichier, c'est-à-dire si vous avez fait quelques ajouts ou modifications, je reconvertis le fichier dans son jeu de caractères original. Ainsi, vous pouvez renvoyer le fichier modifié à votre correspondant, et ce fichier sera dans son jeu de caractères, comme il l'escompte. Cependant, si vous sauvegardez vos données, ou une partie de vos donnés, sous un nouveau nom de fichier, je les laisserai dans le jeu de caractères utilisé par votre ordinateur.
Ces conversions ne devraient jamais intervenir sur des fichiers zip, ou des exécutables, ou d'autres types de données binaires. Si vous voyez les mots "conversion en iso8859" ou "conversion en utf8", il y a un problème. N'essayez pas de lancer l'exécutable converti; cela ne marchera pas.
Si votre environnement est en utf8, la fonction de recherche peut amener à quelques confusions. Considérons le mot espagnol niño (petit garçon). Si vous recherchez ni.o, vous ne trouverez pas la ligne contenant ce texte. Le point remplace un caractère, et devrait correspondre à ñ, mais cette lettre accentuée tient sur deux octets. Ironiquement, vous devrez chercher ni..o, et vous trouverez ce que vous cherchez. Nul besoin de dire que ceci est vraiment déroutant.
La recherche/remplacement est effectuée par la librairie pcre et, heureusement pour nous, la dernière version supporte l'utf8. En d'autres termes, je peux passer à pcre l'option qui lui dira de rechercher certaine séquence sur deux octets comme un caractère unique, et pcre se comportera comme attendu. Malheureusement, quelques anciens packages pcre ne possèdent pas cette fonctionnalité. Si vous êtes dans ce cas, vous recevrez un message d'avertissement, et pcre reviendra à son comportement original une lettre par octet. Pour désactiver l'utf8 en permanence, et supprimer ce message d'avertissement, mettez la variable d'environnement PCREUTF8=off. Si vous désirez désactiver l'utf8 dans la recherche/remplacement de façon provisoire, utilisez la commande su8.
Quelques pages internet peuvent s'afficher en plusieurs langues. Par exemple, twitter.com a une version anglaise, une version française, et ainsi de suite. Il est possible de sélectionner la langue à l'appel d'une page. Edbrowse l'implémente via le mot-clé localizeweb dans son fichier de configuration. Par exemple, la ligne qui suit dans .ebrc indique que vous désirez la version française, si elle est disponible.
localizeweb = fr
q : quitte la session courante qt : quitte le programme complètement, que vous ayez sauvegardé vos fichiers ou non !commande : commande shell p : afficher la ligne courante 4,7p : afficher les lignes 4 à 7 +3p : avancer de 3 lignes et affiche 3 : idem +3p, print est la commande par défaut -0 : ligne précédente --- : reculer de 3 lignes a,'bp : afficher les lignes repérées par les étiquettes a et b kb : marquer la ligne courante avec l'étiquette b l : lister la ligne courante, affichant les caractères invisibles et les marqueurs de fin de ligne eo : marqueurs de fin désactivés el : afficher les marqueurs de fin ^$ quand une ligne est listée ep : afficher les marqueurs de fin quand une ligne est listée ou affichée lna : afficher les caractères nonascii en hexadécimal uand une ligne est listée (bascule) n : afficher la ligne courante avec son numéro de ligne z22 : afficher les 22 prochaines lignes z : afficher encore 22 lignes = : afficher le nombre de lignes du fichier en cours X : faire de cette ligne la ligne courante s/x/y/ : remplacer x par y dans la ligne courante s/x/y : remplacer x par y dans la ligne courante et afficher le résultat s//y/ : utiliser la dernière chaîne de substitution, dans ce cas x s/x/%/ : utiliser la dernière chaîne de substitution s : répéter la dernière opération de substitution s/x/y/2 : remplacer la deuxième occurrence de x par y dans la ligne courante 4,7s/x/y/g : remplacer toutes les occurrences de x par y, dans la ligne courante /x/ : rechercher la ligne contenant x /x: idem que /x/ /x/i: cherche la ligne contenant x ou X ?x? : recherche x en arrière ci : les recherches et les substitutions sont insensibles à la casse cs : les recherches et les substitutions sont sensibles à la casse sg : les chaînes de substitution sont globales pour toutes les sessions sl : les chaînes de substitution sont locales à leurs sessions su8: Utiliser utf-8 dans recherche et remplacement (bascule) lc : conversion de la ligne courante en minuscules mc : majuscules en début de mot dans la ligne courante uc : conversion de la ligne courante en majuscules s/x/uc: conversion de x en X dans la ligne courante h : aide, expliquant le dernier point d'interrogation f : afficher le nom du fichier courant f foo : renommer le fichier courant en 'foo' f/ : ne conserveur que la dernière partie du nom de fichier courant e : afficher le numéro de la session courante e3 : aller à la session numéro 3 e foo : éditer le fichier 'foo' r foo : lire le contenu du fichier 'foo' dans le tampon courant w foo: sauvegarder le tampon courant sous le nom 'foo' w+ foo : ajouter au fichier 'foo' le contenu du tampon courant w/ : sauvegarder sous le nom de la dernière partie du nom de fichier courant d : supprimer la ligne courante 1, $d : supprimer toutes les lignes, de 1 à la fin du fichier d : supprimer la ligne courante et afficher la prochaine ligne dr : le répertoire est en lecture seule dw : on peut écrire dans le répertoire, et d déplace les fichiers dans la corbeille dx : on peut écrire dans le répertoire, et d supprime le fichier hf : basculer entre montrer/cacher les fichiers cachés du répertoire u : annuler la dernière commande i : insérer le texte, suivi d'une virgule, avant la ligne courante c : remplacer la ligne courante par un nouveau bloc du texte, terminé par une virgule a : ajouter le texte après la ligne courante, terminé par une virgule a+ : inclure la ligne que vous vous venez de taper, si vous pensiez être en mode ajout 4,7m11 : déplacer les lignes 4 à 7 à la ligne 11 4,7t11 : copier les lignes 4 à 7 à la ligne 11 3,4j : fusionner les lignes 3 et 4 3,4J : fusionner les lignes 3 et 4, séparées par un espace g/x/ p : afficher les lignes contenant 'x' v/x/ p : afficher les lignes qne contenant pas 'x' B : trouver la ligne contenant la parenthèse correspondante b : naviguer dans le fichier courant courant, si c'est du HTML b foo.html : éditer et naviguer dans le fichier foo.html b URL : se connecter à URL et naviguer ub : quitte le mode navigation du fichier courant ft : afficher le titre de la page Web courante fd : afficher la description de la page Web courante fk : afficher les mots-clés de la page Web courante hr : redirection HTTP (bascule) js : activation javascript (bascule) sr : envoyer le référent (bascule) fma : mode FTP actif fmp : mode FTP passif rf : rafraichir la page WEB ou la liste des fichiers et : éditer cette page Web en mode texte pur vs : vérifier les connexions SSL (sécurisées) g : suivre le lien sur la ligne courante g2 : suivre le deuxième lien sur la ligne courante ^ : retourner à la page à la page Web précédente i=xyz : remplir le formulaire sur ligne courante avec 'xyz' i2=xyz : placer le deuxième formulaire de la ligne courante avec 'xyz' i2* : appuyer sur le 2ème bouton de la ligne courante, habituellement envoyer ou remettre à zéro i3 ? : afficher la description du troisième formulaire de la ligne courante db : niveau de déboguage (de 0 à 7) cd : changer de répertoire bl : découper la ligne courante en phrases bd : basculer entre détection/non détection des fichiers binaires du répertoire rl: activation javascript (bascule) pb : joue le tampon iu : convertir automatiquement entre iso8859 et utf8 (bascule) ds=source,login,password : définit la source de données sht : montrer les tables shc : montrer les colonnes (et la clé primaire) de la table courante shf : montrer clés de la table courante fbc : chercher colonnes blob sm : envoyer le courrier [le numéro de compte] re : répondre à un courriel rea : répondre à tous ip : afficher numéro IP, souvent des courriels sauvegardés
Pour lire le document entier, tapez 'p'. Ceci fonctionne, si vous utilisez un synthétiseur de parole en ligne de commande. Le document entier est dans le tampon et vous pouvez le lire en employant les touches de fonction de votre synthétiseur. Comme la plupart des personnes utilisent toutefois des lecteurs d'écran, ceci ne fonctionnera pas. Cependant, il y a une manière facile de sauter d'écran en écran. Commencer par 0z24 pour obtenir les 24 premières lignes. Ensuite, la commande 'z' donnera les 24 prochaines, et les 24 prochaines, et ainsi de suite. Vous pouvez employer 22, ou 23, ou ce qui semble approprié à votre écran.
Une autre approche est de simplement taper la touche entrée, à plusieurs reprises, pour aller de ligne en ligne. Il faudra peut-être taper une touche de fonction pour « lire » chaque ligne, après avoir tapé la touche entrée, ou peut-être pas, si votre synthétiseur possède un dispositif de lecture automatique.
Une fois habitué aux expressions régulières, vous pouvez sauter à n'importe quelle partie du document, même un grand document, dans un temps record, simplement en recherchant un fragment unique de texte. Ceci vient avec la pratique. Parfois je devine mal, et ma chaîne de recherche ne donne pas un résultat unique. Je reviens quelque part au début du document et je dois recommencer la recherche. Ceci ne se produit pas très souvent. J'arrive habituellement au bon endroit en un ou deux essais.
Pour marquer certaines lignes de texte, n'essayez pas de vous rappeler les numéros de ligne. Employez la commande 'k' pour les marquer. J'emploie habituellement 'ka' et 'kb' pour marquer le début et la fin d'un bloc de texte, alors que 'kc' marque cette zone. La commande pour aller à cette zone est alors 'a,'bm'c – sans numéro de ligne. C'est le standard de ed, bien que la plupart des personnes n'en tirent jamais profit.
Pour rechercher des liens sur une page Web, rechercher l'accolade droite. Certes, vous pouvez tomber sur une accolade littérale dans le texte, mais ceci ne se produit pas très souvent. Vous pouvez accéder à un lien particulier en tapant « /{Next}/g ». De même, vous pouvez rechercher des champs de saisie en recherchant le signe plus grand que (« > ». (Ceci s'explique si vous connaissez le codage particulier des pages web.) Et naturellement, des opérations multiples peuvent être codées dans un script, une particularité de ce navigateur.
Ce sont juste quelques trucs qui vous rendront aussi rapide et efficace que quiconque employant un éditeur ou un navigateur écran, à condition de connaître la page sur laquelle vous travaillez. (Vous ne serez jamais plus rapide que votre collègue voyant en naviguant dans un territoire peu familier, quel que soit le système employé). Mon épouse est toujours stupéfaite de la rapidité avec laquelle je dialogue avec des sites Web, ou quand je travaille sur des documents communs à nous deux.
Super ! Vous avez lu la page du manuel de perlre, et vous voilà de retour. Voici quelques changements par rapport aux expressions régulières de Perl. J'ai constaté que « (and) » est presque toujours considéré comme un littéral, comme en recherchant maFunction (), aussi j'ai inversé la signification des parenthèses échappées dans Perl. C'est-à-dire, « (and) » maintenant matche les caractères littéraux, et « \ (and \) marque les sous-chaînes correspondant à l'expression. Ces sous-chaînes sont alors référencées, dans le texte de remplacement, de $1 à $9. De même, « | signifie le littéral |, » alors que « \| » signifie l'alternative. Je change également la signification de « & » du côté droit, pour reprendre ce qu'il signifie dans Ed. Je garde ^ $ .[] + * ? et {m, n} comme interprété par Perl, suivant la description de la page du manuel de perlre. Cependant, si * est le premier caractère, il est traité comme le caractère étoile. Ceci s'explique, par le fait qu'il n'y a aucun caractère précédent à modifier. Certaines versions de ed font ainsi, mais pas toutes. Mais je le trouve commode ; quand je veux remplacer * + ou ? , je n'ai pas besoin de les échapper, juste parce que ce sont des modificateurs. De même, une parenthèse ouvrante est traitée comme un littéral. Ces changements à regexp, pour ressembler à ed, peuvent vous gêner si vous êtes expert de Perl. Désolé pour cela, mais je pense que ces changements facilitent l'utilisation de l'éditeur, surtout pour les utilisateurs de ed expérimentés. Ci-dessous quelques différences supplémentaires entre ce programme et /bin/ed.
A la différence de bash, edbrowse ne revient pas en arrière par des liens symboliques. Ainsi «..» est toujours le répertoire parent.
Les variables d'environnement sont expansées avant que la commande « cd » soit appliquée, y compris l'en-tête « ~ ». Ainsi, « cd ~/documents » vous amène dans le répertoire « documents » de votre répertoire personnel.
Cette commande ne change aucun nom de fichier actif. Vous pouvez éditer le fichier foo, faire « cd.. » , et sauvegarder : foo sera enregistré dans le répertoire parent. Cela n'est probablement pas ce que vous vouliez, c'est pourquoi faites bien attention.
Les caractères meta du Shell sont également expansés, le résultat étant un nom de fichier. Vous pouvez lire ou sauvegarder un fichier en ne tapant qu'une partie de son nom. Ni $variables ni le caractère étoile ne sont expansés par Edbrowse, puisque cette expansion est effectuée par le shell d'Unix. Les utilisateurs de Windows devraient compiler Edbrowse en utilisant « setargv.obj, » qui permet l'expansion sur la ligne de commande . Ainsi vous devriez pouvoir éditer *.c sur n'importe quel système d'exploitation et obtenir tous fichiers source de C dans le tampon courant.
Cependant, beaucoup emploient toujours des lecteurs d'écran, où l'espace de fin ne peut être ditingué de l'écran vide, et un fragment de texte entouré d'espaces est parfois confondu avec une deuxième ligne. Par conséquent, employez la commande « el » pour délimiter les lignes. Les lignes présentes dans le tampon débutent par « ^ » et se terminent par « $ ». Tapez « pe » pour placer ces marqueurs autour de toutes les lignes du tampon. Utilisez « eo » pour enlever les marqueurs.
Les sections suivantes décrivent de nouveaux dispositifs, totalement étrangers à ed. Ceux-ci incluent l'édition simultanée de fichiers comme dans emacs et vi, la navigation dans un document HTML et « l'édition» des formulaires de saisie. C'est la raison pour laquelle j'ai développé ce programme.
if(x == 3 &&
y == 7) {
printf("bonjour\n");
} else {
printf("monde\n");
exit(1);
}
La commande B majuscule, sur la deuxième ou dernière ligne, se déplace à la ligne du milieu « } else { », laquelle équilibre l'accolade ouvrante de la ligne 2 ou l'accolade fermante de la dernière ligne. Sur la première ligne, B se déplace à la deuxième ligne, équilibre la parenthèse ouverte. La deuxième ligne équilibres {, plutôt que ), parce que les accolades ont la priorité sur les parenthèses, qui ont la priorité sur les crochets. Vous pouvez forcer un match de parenthèses par « B) ».
La commande B sur la ligne du milieu est ambiguë - je ne sais pas s'il faut regarder en arrière ou vers l'avant. Tapez plutôt « B{« ou « B} ».
Vous pouvez explicitement équilibrer le <>, pour les tags multilignes de HTML, ou «`», utilisé dans des certains préprocesseurs tels que m4.
Des commentaires ou des chaînes littérales contenant des ponctuations ouvrantes/fermantes vont faire sortir edbrowse de ses gonds. si vous êtes l'auteur du source, essayez d'éviter des parenthèses dans les commentaires, ou bien équilibrez les parenthèses dans un commentaire.
static char openstring[] = "{block"; /* parenthèse } fermante ici en commentaire */
Si vous quittez une session, vous allez à la prochaine session d'édition valide, revenant à la session 1 si besoin. La sortie du programme s'effectue lorsqu'on quitte la dernière session.
Attention, le programme contient un bogue concernant la commande « undo » (annuler). Si vous changez de session, puis revenez en arrière, vous ne pourrez pas annuler vos derniers changements. On peut penser qu'il est facile de corriger cette bogue, mais c'est plus subtil qu'il n'y paraît, je n'y ai donc pas touché. J'ai simplement voulu vous en avertir. Assurez-vous que tout est correct avant de changer de session.
Voyons un exemple de copier/coller. Vous éditez le fichier « essai » en session 1, et vous vous rendez compte qu'un paragraphe du fichier « toto » s'adapterait parfaitement bien ici. Voici comment cela pourrait se présenter. Les lignes commençant par « < » sont l'entrée de l'utilisateur, et des lignes commençant par « > » sont les réponses du programme. Le signe « # » représente mes commentaires, qui normalement n'apparaîtront pas au milieu d'une ligne.
< e2 # bascule sur la session 2 > new session # nouvelle session # contrairement à ed, la commande « r » ne crée pas un nouveau fichier, # même si le tampon est vide. # ainsi, « r toto» est plus sûr que « e toto ». # après tout, nous ne voulons pas modifier toto, # nous voulons juste y voler quelque chose. < r toto > 28719 < /start/ > ceci est le début du joli paragraphe que vous voulez copier. < 1,-d # on n'a pas besoin de ce qu'il y a avant < /end/ > ceci est la fin du joli paragraphe que vous voulez copier. < +,$d # on n'a pas besoin de ce qu'il y a après < e1 > essai < r2 > 3279 # taille du texte lu de la session 2 < q2 #, on fait le ménage, en se débarrassant de la session 2 < W # sauvegarde de essai, avec le nouveau paragraphe inclus > 62121
Ci-dessous, comment transférer une portion de texte d'un fichier à un autre
< e2 > new session # nouvelle session < e toto # cette fois je vais modifier le fichier > 28719 < /start/ > c'est le début du joli paragraphe frais que vous voulez déplacer. < ka # marque le paragraphe < /end/ > ceci est la fin du joli paragraphe que vous voulez déplacer < kb < 'a,'bw3 > 3279 < 'a, 'bd < w # sauvegarde toto sans le joli paragraphe > 25440 < q > no file # aucun fichier, on est maintenant en session 3 < e1 > essai # de retour en session 1 < r3 > 3279 < q3 on arrête la session 3, bien qu'étant toujours en session 1 < w # sauvegarde de essai, avec le nouveau paragraphe inclus > 62121
La commande « e », indique la session courante, au cas où vous l'oublieriez. Elle ressemble à la commande « f, » ,qui indique le fichier courant.
L'option « -dx » place le niveau de déboguage à x, où x est entre 0 et 9. Le défaut est « -d1 », qui affiche les tailles des fichiers lorsqu'ils sont lus ou sauvegardés. Certains préfèrent « -d2 », qui affiche l'URL lorsque vous allez à de nouvelles pages Web ou remplissez des formulaires en ligne. À moins que vous vouliez déboguer le programme, vous n'irez probablement pas plus haut que « -d3 ». A de rares occasions, vous pourriez employer « -d4 », pour afficher les en-têtes HTTP entrantes et sortantes. Rappelez-vous, le niveau de déboguage peut être modifié en cours en employant la commande « dbx » (x entre 0 et 9).
L'option « -e » force edbrowse à quitter en cas d'erreur. Ceci est habituellement employé par des scripts de traitements par lots. S'il y a un problème, vous ne voudriez pas continuer ainsi en exécutant le reste des commandes de edbrowse.
Utilisez « -c » pour désactiver et éditer, le fichier de configuration « .ebrc ». (Ce fichier de config sera décrit plus tard). Pourquoi le faire? Supposez que vous avez modifié ce fichier, avec une erreur de syntaxe, de telle sorte que edbrowse ne puisse même pas démarrer. Vous ne pourriez plus employer edbrowse pour fixer votre fichier de configuration. Naturellement vous pourriez renommer le fichier de configuration, fixer l'erreur, et revenir en arrière ; mais alors vous pourriez découvrir une autre erreur de syntaxe, et ainsi de suite. Au lieu de cela, l'option « -c » permet d'éditer le fichier de configuration directement. Il est automatiquement chargé dans le tampon 1. Noter que « -c » doit être la première option.
Les arguments sont les fichiers à éditer. Edbrowse lit ces fichiers dans les sessions correspondantes, et vous commencerez en session 1. S'il n'y a aucun argument, vous commencez en session 1, mais il n'y a aucun texte et aucun fichier associé.
Si vous aimez ce programme, et vous voulez qu'il soit votre éditeur principal, vous pouvez placer l'alias Unix suivant :
alias e= " /usr/bin/edbrowse "
Si vous le faites, vous pouvez employer «e nom_de_fichier», pour éditer un nouveau fichier, que vous soyez dans edbrowse ou dans le shell Unix. Très commode.
« Hello~07 ~x is ~bd of y »
Et ensuite listée, vous verrez ce texte, mais il y a un bip sonore et « 1/2 » à l'intérieur. Le ~x n'est pas codé , parce que x n'est pas un caractère hexadécimal. Si vous voulez forcer un ~, même s'il y a des caractères hexadécimaux qui suivent, employez deux tildes, « ~~ ».
Quand vous tapez une expression régulière, vous avez le choix, hexadécimal ou octal. Ce programme convertit « ~xx » en hexadécimal, et la machinerie regexp de Perl convertit « \nnn » en octal. Ainsi, les commandes qui suivent annuleront les fins de lignes DOS d'un fichier. La première est traduite par mon programme, la deuxième et troisième par le regexp de Perl.
,s/~0d$// ,s/\15$// ,s/\r$//
Les caractères échappés sont toujours affichés en hexadécimal, que la ligne soit listée ou non. La plupart des terminaux et des émulateurs de terminal, y compris la console Linux et mon adaptateur de parole, interprètent les séquences d'échappement comme des commandes . Ainsi une séquence d'échappement présente dans un fichier binaire peut mettre votre terminal ou votre adaptateur de la parole dans un état inattendu, rendant le rétablissement difficile. Il semble prudent d'afficher en permanence les caractères échappés comme caractères visibles. Si vous n'avez aucune idée d'où ce « ~1b » est venu, c'est probablement un caractère littéral échappé.
Les retours-chariots et les caractères nuls sont également convertis en hexadécimal. Ainsi une ligne contenant un retour-chariot n'apparaîtra pas comme deux lignes. Vous le verrez en important un fichier texte de DOS. Chaque ligne finit par « ~0d ». Tapez une des trois commandes ci-dessus pour effacer ces fins de lignes DOS.
Quand des données binaires sont lues dans le tampon, vous verrez les mots « données binaires ». Le tampon reste « binaire », même si vous supprimez toutes les données pour les remplacer par de l'ASCII. Vous devez employer la commande « e » pour obtenir un nouveau tampon ASCII.
Pour la plupart d'entre nous, il n'importe pas vraiment si les données sont considérées binaires ou ASCII. Dans l'un ou l'autre cas, vous pouvez afficher et éditer les données, et les sauvegarder dans un fichier.
Ce programme essaie « de se comporter correctement » sous DOS/Windows. C'est-à-dire, il convertit les crlf et retours-chariots s'il pense que le fichier est un fichier texte ; et il laisse des données binaires intactes. Ces distinctions sont sans objet sur Unix/Linux.
Bien que cette approche soit satisfaisante pour l'anglais et la plupart des langues européennes, elle échoue misérablement pour les langues asiatiques, très semblables aux données binaires. Vous pouvez neutraliser la détection binaire en tapant la commande « bd ». Si vous parlez une langue asiatique, mettez cette commande dans votre script d'init, ainsi edbrowse est lancé de la manière que vous voulez - traiter vos fichiers internationaux comme fichiers textes.
Si vous parlez une langue asiatique, employez Windows, et si la détection binaire est désactivée, n'employez pas ce programme pour travailler sur des fichiers binaires, car ils seront corrompus!
Comme « ls -F », un sous-répertoire est indiqué par un slash de fin. Ce slash ne fait pas partie du nom de fichier. De même, le caractère appelé pipe est indiqué par « | », le lien symbolique par « @ », fichier bloc par « * », le caractère spécial par « < », et un socket par « ^ ». Si le nom d'un fichier finit par un de ces caractères, il peut vous induire en erreur, mais pas le programme. Edbrowse sait si « | » fait partie du nom de fichier ou si c'est un indicateur de pipe. Puisque chaque fichier est représenté par une seule ligne du texte, edbrowse ne peut accéder à des fichiers contenant des caractères retour-chariot dans leur nom.
Si vous lisez un répertoire dans un fichier préexistant, c'est juste du texte. Vous ne pouvez pas visiter ces fichiers, parce que ce sont juste des mots. Vous devez afficher un répertoire dans une session propre ou lire un répertoire dans une session vide si vous voulez accéder aux fichiers. Noter que vous pouvez sauvegarder le tampon dans une autre session d'édition, et de ce fait, dans cette session les mots seront juste des mots. Cette distinction est importante dès que l'on commence à éditer du texte.
Par défaut, les répertoires sont en lecture seule. Si vous essayez de supprimer une ligne, et par conséquent le fichier associé, on vous indiquera que vous êtes toujours en mode lecture de répertoire. J'essaye de vous sauver de vous-même ! Tapez « dw » pour permettre l'écriture dans un répertoire, et « dr » pour rendre le répertoire à nouveau en lecture seule.
Quand un répertoire est en lecture/écriture, on peut supprimer des fichiers en utilisant la commande « d ». Par exemple, « g/\.o$/d » supprime tous les fichiers objets. Puisque ces manipulations ont des effets en dehors de ce programme, il n'est pas possible de revenir en arrière. Quand vous faites un changement, c'est fait. Ayant cela à l'esprit, j'ai emprunté une bonne idée de Microsoft / Apple. Le fichier supprimé n'est pas supprimé réellement ; il est déplacé dans votre corbeille, située dans « $home/.Trash ». (Ceci est consistant avec le Mac et beaucoup de versions de Linux.) Ainsi si vous tapez accidentellement « ,d » et enlevez tous vos fichiers, vous pourrez les récupérer dans la corbeille. Il est possible de programmer « cron » pour supprimer tous les fichiers de la corbeille une fois par semaine. Ce répertoire est créé avec le mode 700, ainsi personne d'autre que vous ne peut regarder ce qu'il contient. Si vous créez ce répertoire vous-même, mettez-le en mode 700. Après tout, certains de vos fichiers peuvent être privés.
Puisque cette opération est un mouvement, plutôt qu'un effacement vrai, il y a quelques restrictions provenant de votre système d'exploitation. Si votre OS peut déplacer des répertoires, ce programme pourra supprimer un sous-répertoire aussi facilement qu'un fichier. Le sous-arbre entier est déplacé dans la corbeille. Assurez-vous que le cron de nettoyage est capable d'enlever des répertoires, et pas seulement des fichiers.
Si la corbeille est sur un autre système de fichiers, le fichier est copié, plutôt que déplacé. Pratiquement, c'est la même chose; ainsi, le fichier aura les mêmes permissions, et l'heure courante de création. Les répertoires ne peuvent être copiés par ce moyen. Vous devrez copier un répertoire par vous-même, puis le supprimer, en utilisant cp -r et rm - r.
Notez que la commande dx, qui supprime réellement des fichiers, est le seul moyen de faire de la place sur le disque. Les liens symboliques et les fichiers spéciaux sont toujours supprimés : il n'y a pas beaucoup de sens à déplacer un lien symbolique dans la corbeille.
« Pourquoi tout ceci ? » pourriez-vous demander. « Qu'est-ce qui ne va pas avec le shell? »
Rien, tant que les noms de fichier sont petits et familiers. Mais parfois les noms de fichier sont longs et incompréhensibles, et il est presque impossible de taper ces noms dans le shell, caractère par caractère, majuscule et minuscule, sans erreurs. Les méta-caractères tels que * peuvent aider, mais seulement quand le fichier qui vous intéresse a un nom radicalement différent des autres fichiers du répertoire. Ce n'est pas toujours le cas. Supposez qu'une application produit des fichiers de log comme suit :
ProgramFooBar.-04-04-1998.06:31:59.log ProgramFooBar.-04-11-1998.11:37:14.log ProgramFooBar.-04-18-1998.16:22:51.log
Comment supprimer les vieux fichiers pour ne garder que le plus récent, ou les renommer sous un nom plus explicite ? Le caractère « * » est un peu risqué ; vous risquez de modifier tous les fichiers sans le réaliser. Et ne parlons pas de ces fichiers embêtants avec les espaces ou qui ont des caractères de contrôle invisibles dans leurs noms. Notre ami voyant appelle son gestionnaire de fichiers et clique simplement sur le fichier qu'il veut regarder ou éditer ou supprimer. Parfois je veux/j'ai besoin de ce genre de puissance.
Quand la commande de remplacement modifie le contenu, elle renomme le fichier original. Ce dernier ne sera donc pas écrasé. Vous ne perdrez aucune donnée. Encore une fois, je vous protège de vous-même.
Les commandes de recherche et de remplacement ignorent le caractère « / » de fin. Si vous voulez renommer le répertoire « mont/ » en « montagne/ », tapez « s/$/agne/ ». « agne » sera ajouté à « mont » parce que le caractère « / » n'est pas vraiment là.
Supposons maintenant que vous voulez exécuter un programme quelconque sur certains de ces fichiers. Ceci pourrait être un utilitaire d'impression, un compilateur, etc. Parfois vous voulez renommer les fichiers à votre convenance, pour travailler dans le shell. Mais parfois vous n'êtes pas propriétaire de ces fichiers, et parfois ils doivent garder leurs noms originaux. Par exemple, plusieurs documents de HTML reliés entre par des hyperliens, en utilisant leurs noms de fichier existants. Ici, vous ne pouvez pas renommer les fichiers, pourtant vous voulez toujours exécuter votre programme sur un ou deux d'entre eux.
Vous pouvez exécuter n'importe quel programme sur n'importe quel fichier sans retaper ce nom de fichier en appelant un shell. Utilisez « kx » pour affecter l'étiquette X au fichier qui vous intéresse. (c'est la syntaxe ed standard). Lancez ensuite « !programme 'x » pour appeler ce programme sur ce fichier. Ceci semble compliqué, mais c'est en fait une simple macro de substitution, programmée en quelques lignes de code. Si 'x est présent dans une commande shell, et n'est pas suivi ou précédé de chiffres ou lettres, il est remplacé par le texte présent sur la ligne étiquetée x. Si votre nom de fichier contient les espaces, tapez '!programme « 'x », pour assurer que le nom de fichier entier est l'argument du programme appelé.
Le token « '. » est remplacé par le contenu de la ligne courante, et le token « '_ » est remplacé par le nom de fichier courant. Si vous essayez de sauvegarder un fichier en lecture seule, vous pouvez autoriser l'écriture en tapant « !chmod +w '_ », puis sauvegarder votre texte.
Vous pouvez expanser des tokens multiples dans une commande shell. Employez « kx » et « ky » pour étiqueter deux fichiers que vous voulez comparer, et lancez alors « !diff 'x 'y ».
Ce dispositif n'est pas limité aux parcours de répertoire. Vous pouvez éditer un fichier simple, mais vous pouvez encore coller le contenu d'une ligne dans votre commande shell. Je ne sais pas pourquoi vous voudriez faire ceci, mais c'est possible.
C'est particulièrement utile dans un parcours de répertoire. La dernière chose qui doit préoccuper une personne aveugle est de se demander si certaines des lettres dans un nom de fichier sont majuscules. Si on peut écrire dans le répertoire, taper « lc » convertira tous les noms de fichier en minuscules. C'est tout simple.
Si vous voulez mettre en majuscules un mot particulier, tapez « s/mot/uc/ ». Ceci convertit le mot en majuscules. Tous les autres suffixes de substitution s'appliquent. Pour changer foo, Foo, FOo, FOO en FOO, partout, tapez « ,s/\ bfoo\b/uc/ig ».
J'utilise ce dispositif de deux manières différentes. Si je connais bien le document, (je l'ai probablement écrit), je peux employer la commande bl sur une ligne du texte qui semble plutôt longue. Je l'ai tapée rapidement, sans m'interrompre, et maintenant je veux la découper. Mais je ne veux pas compter les signes de ponctuation et me dire, « j'ai besoin d'une coupure après la troisième virgule et le point suivant 'cela' et puis à la prochaine virgule », utilisant sans cesse la commande de ponctuation « s ». Oh j'aime bien la commande « s » - qui me donne le contrôle complet - mais il est plus facile de taper « bl » - et « bl » fait habituellement la bonne chose. En outre, le bl comprime les doubles espaces accidentels, une faute de typographie que je n'entendrai jamais si je lis simplement la ligne en entier.
Quand le document est importé, habituellement d'un traitement de texte tel que Word, « bl » remplit une fonction complètement différente. Les paragraphes sont souvent stockés sur une ligne physique simple. Parfois le document entier ne comporte qu'une seule ligne, avec le caractère de retour « \r » séparant les paragraphes. Les traitements de textes « wysiwyg » ne s'occupent pas de séparer les phrases et expressions - le retour automatique à la ligne s'en chargeant. Bien, « bl » est notre version de retour automatique à la ligne. Il n'essaie pas de se conformer à un écran ; il coupe simplement le texte en morceaux maniables, chaque morceau étant une unité sémantique séparée. Quand « bl » est lancé, les lignes physiques contiendront des phrases ou des expressions, délimitées par la ponctuation, ou par le caractère retour-ligne/retour-chariot.
Si l'une des lignes originales, délimitée par un retour-ligne ou chariot, est longue, c'est-à-dire plus de 120 caractères, on suppose que c'est un paragraphe d'un seul tenant, et on ajoute un interligne avant et après. Ainsi un paragraphe découpé contenant 20 phrases n'est pas fusionné au prochain paragraphe contenant 18 phrases supplémentaires. Une ligne vide sépare les deux paragraphes. Ceci est seulement applicable si « bl » est appliqué à un ensemble de lignes, ou le document entier.
Ne pas appliquer la commande « bl » à une section préformatée, telle qu'une table ou de l'ASCII art. Si vous n'êtes pas sûr du résultat, ne sauvegardez pas le fichier, parcourez-le, et appliquez « bl » aux seules lignes de texte. Souvent c'est le document entier (,bl). Les commandes suivantes font un très bon travail de nettoyage d'un document typique de Microsoft Word.
e fichier.doc ou fichier.wps # changez le nom de fichier, pour ne pas écraser l'original f _ ,s[~80-~ff~00-~0c~0e-~1f]//g # supprime les codes de formatage ou de contrôle g/^\s*$/d # lignes vides contenant habituellement des codes non ASCII bl, séparer les lignes et paragraphes 1,20p # premières souvent inutiles, mais ensuite le texte commence.
Naturellement le programme « catdoc » fait un meilleur travail de conversion des documents Word. Il est souvent couplé avec « xls2cvs ». Ces programmes sont un must pour les personnes qui veulent un environnement en ligne de commande.
C'est une fenêtre étroite : l'ordinateur plante précisément à la milliseconde où il ne faut pas. Pour se garder de cette improbable calamité, quelques éditeurs écrivent vos données dans un fichier temporaire, effacent l'original, et renomment le fichier temporaire sous son vrai nom. De cette façon vos données ne peuvent être perdues. Le nouveau ou l'ancien fichier survivra.
Alors les liens sont apparus, les liens durs, et puis les liens symboliques. Les auteurs de ed, et d'autres éditeurs, ont dû se débrouiller. Vous ne pouvez pas enlever le lien, écrire un fichier temporaire, et remplacer le lien par le fichier temporaire. Ce n'est plus un lien, c'est un fichier régulier, et votre système de fichiers n'est pas prévu pour cela. Le vrai fichier, pointé par le lien (symbolique), n'a pas été modifié du tout. Ce n'est pas ce ce que vous vouliez ! Ainsi on a récrit ces éditeurs pour neutraliser ce dispositif si le fichier appelé est un lien vers un autre fichier. Ils ont dû retourner de nouveau au vieux paradigme troncature/réécriture, espérant que rien de mauvais ne se produira dans l'intervalle. Et ça marche, le mauvais n'arrive jamais. La fenêtre est trop étroite, tout simplement.
Dans cette optique, edbrowse ne s'encombre pas avec des fichiers temporaires. Simplement, je ne me tracasse pas. Je tronque le fichier et écris les données, et je ne m'attends à ce que rien ne tourne mal pendant la milliseconde critique.
Un autre comportement est plus subtil. Supposez que vous éditez un fichier et votre ami, ou un programme système, édite le même fichier. Vous avez réellement modifié votre fichier. Quand vous allez sauvegarder vos changements, ils écraseront tous les changements faits par votre ami, ou l'utilitaire système. La plupart des éditeurs de texte se gardent de ceci en observant l'heure. Quand vous commencez à éditer le fichier « foo », l'éditeur mémorise l'heure. puis, quand vous êtes prêt à sauvegarder vos changements, il vérifie l'heure, et si « foo » a été mis à jour dans l'intervalle, il vous avertit. Le « fichier a été mis à jour par quelqu'un d'autre – voulez-vous l'enregistrer ? »
C'est un bon dispositif, mais edbrowse ne l'a pas, simplement parce que je n'ai pas jugé bon de l'implémenter. Je suis le seul utilisateur sur mon PC, et vous êtes probablement le seul utilisateur sur votre PC, aussi ce dispositif n'est pas très demandé. Mais il est possible que je l'implémente un jour prochain.
Noter que ceci n'est pas de la navigation Internet, nous recherchons simplement le texte sur une autre machine et l'éditons localement. Le texte n'est pas obligatoirement du HTML, il pourrait être (par exemple) un document ASCII. Beaucoup de gens, moi-même inclus, ont mis divers types de fichiers, même exécutables, sur leurs sites Web pour téléchargement. Naturellement vous ne pourrez pas éditer un fichier binaire, mais vous pouvez encore employer edbrowse pour rechercher le fichier et le sauvegarder localement, mettant en application un téléchargement HTTP.
A l'intérieur de l'éditeur, vous pouvez taper « e URL», abandonner le tampon courant et rechercher le texte d'une machine distante. Ou vous pouvez taper « r URL » pour rechercher le texte à distance et l'ajouter au tampon courant. Il n'y a aucune commande « w URL », parce que le protocole de HTTP ne vous permet pas « d'écrire» du HTML sur une machine distante.
Pour simplifier, n'importe quel nom de fichier avec deux ou plusieurs points incorporés et un suffixe standard (tel que .com ou .net) est traité comme une URL. Vous pouvez habituellement omettre le préfixe de http://. Par exemple, essayez d'appeler « e www.space.com ». Mais encore une fois, vous regardez le source HTML, ce qui n'est probablement pas ce que vous voulez. La navigation sera examinée plus loin.
Chaque fois que vous récupérez des données d'une URL, l'éditeur, contrôlé par le protocole HTTP, peut changer le nom du fichier appelé. C'est parce que la ressource s'est déplacée, et l'ordinateur original était assez aimable pour donner la nouvelle adresse. Si le niveau de déboguage est placé à 2 ou plus, vous pourriez voir une série de trois ou de quatre URLs différentes pendant que l'éditeur est redirigé à travers l'Internet. Enfin il récupère votre document, et le nom de fichier courant contient l'URL correct (le dernier). Vous pouvez mettre à jour votre fichier de signets en conséquence. D'un autre côté, vous ne devriez pas. Parfois l'URL initial est l'endroit « public » de la page Web, et les redirections suivantes se produisent à l'intérieur de la compagnie. Dans ce cas, il faudra garder l'URL public original, qui fonctionnera toujours, même si la compagnie déplace son serveur Internet. Jugez-en par vous-même.
Durant la conversion vers le mode navigation, le système vérifie les erreurs communes de syntaxe, telles qu'une liste numérotée non fermée. Si le nom de fichier est une URL, ces erreurs de syntaxe ne sont pas affichées. Après tout, ce n'est pas votre page Web, et vous n'y pouvez rien. Cependant, si la page Web est à vous, comme indiqué par un nom de fichier local, la première erreur de syntaxe est affichée, d'où vous pouvez retourner au source HTML et la corriger. Tapez « ub » pour désactiver le mode navigation. Vous revenez au texte brut HTML sous son nom de fichier original. Maintenant vous pouvez corriger l'erreur et de nouveau essayer la commande « b ». Pour vous faciliter la tâche, l'étiquette « 'e » est placée à la ligne contenant l'erreur. Répétez ce processus jusqu'à ce que « b » fonctionne sans erreurs.
Si vous essayez de quitter, et que l'éditeur vous dit « w attendu », rappelez-vous que vous devez revenir dans l'éditeur HTML brut avant de lancer la commande de sauvegarde. Vous pourriez modifier le texte dans lequel vous naviguez sous le nom fichier.browse, pour satisfaire au critère de sauvegarde, mais ce n'est pas vraiment ce que vous voulez. Vous avez corrigé des erreurs dans le source HTML, et c'est ce source que vous devez sauver, aussi souvenez-vous de sortir du mode navigation avant de sauvegarder le fichier.
Notez que vous pouvez sortir du mode navigation même s'il n'y a pas d'erreur. Si, par exemple, vous consultez une page correctement construite sur un autre site Web, et voulez lire ou sauvegarder le HTML brut, tapez simplement « ub ». A titre d'exercice, appelez « e www.space.com », et employez les commandes « b » et « ub » pour commuter entre le HTML brut et la page navigable.
La mise en page dans le mode navigation est relativement simple, parce qu'une personne aveugle ne veut pas la complexité. Nous ignorons les polices, les italiques etc., et si jamais ce type d'information nous intéresse, la meilleure façon de l'obtenir est de lire le code HTML brut. Ainsi la plupart des tags sont ignorés, à l'exception des en-têtes, paragraphes, et listes.
Je n'indente pas les sous-sections ou les items de liste. Nous perdons l'effet visuel, et parfois les espaces supplémentaires disparaissent.
Puisque la ligne physique est, pour nous, l'unité de base, c'est-à-dire la construction atomique modifiable, déplaçable ou copiable, les lignes sont tronquées à environ 80 caractères, habituellement en fin de phrase ou d'expression. Ainsi la lecture ligne par ligne se fait souvent selon l'ordre des phrases. Pour moi, c'est la manière optimale de regarder ou éditer un document -- tout document. Si vous lisez la version brute de ce manuel, sans naviguer dans le fichier, vous verrez ce que je veux dire. Revoyez la commande de coupure de ligne ci-dessus.
La disposition d'une section préformatée, <pre>, est conservée, bien que des ordres des interlignes soient comprimés vers le bas à un interligne, et l'espace à la fin des lignes est enlevé. Ceci préserve la structure des adresses de rue, et d'autres blocs préformatés.
Les tables sont formatées comme une exportation ASCII d'un tableur ou d'une base de données SQL. Le caractère « pipe » (barre verticale) sépare les champs sur chaque ligne. Il n'y a pas d'espaces autour des pipes, et les champs d'une ligne donnée ne seront probablement pas alignés avec les champs de la ligne suivante. Ce n'est pas joli, mais un utilisateur aveugle ne peut pas vraiment parcourir en une colonne de bas en haut de toute façon, particulièrement en utilisant un éditeur ligne de ce type. Il vaut mieux sauvegarder la table dans un fichier local et utiliser les instructions d'extraction, de tri, de fusion etc. Voici un exemple de table.
numéro de pièce|quantité|prix 2635|2|34.80 1398|1|67.50 8118|5|125.00
Les champs vides en fin de ligne sont ignorés. Ce sont presque toujours des images -- parfois une ligne entière d'images -- parfois une table entière d'images. L'utilisateur aveugle n'a pas besoin de lire les champs vides.
Notez que le fichier navigable est en lecture seule. Après tout, ce n'est pas le « source » -- pourquoi devriez-vous l'éditer ? Il y a des moyens de remplir et éditer les zones de saisie d'un formulaire, q ui seront vus plus tard. En attendant, considérez le texte comme non modifiable. Le lancement d'une commande de copie, d'insertion ou de remplacement, g énérera une erreur.
Si vous voulez éditer le texte, comme texte brut, tapez « et » (éditer comme texte). Vous ne pourrez plus revenir à la page HTML d'origine. Ni suivre un lien hypertexte ou remplir un formulaire. Le texte navigable est devenu un texte plat, sans la sémantique d'Internet.
La commande « b fichier.html » est un raccourci pour « e fichier.html », suivi de « b ». Se rappeler que la commande « ub » sort du mode navigation, et revient au texte original HTML, comme si vous seul aviez tapé « e file.html ».
Si une URL est appelée à partir de la ligne de commande, comme dans « e www.google.com », on passe automatiquement en mode navigation. Tapez « ub » pour revenir au code HTML brut.
Un indice inférieur, repéré par un tag HTML, est mis entre crochets. Ainsi x<sub>n</sub> devient x[n]. Ainsi x indice 1 est affiché, comme votre professeur le dirait. Ce n'est pas ambigu, comme vous pourriez d'abord penser ; seuls les programmeurs emploient x1 comme nom de variable, pas les mathématiciens. Si vous voyez x1 dans une formule, elle signifie l'indice 1 de x. Même 17a3b3 n'est pas ambigu ; c'est une traduction de 17 fois a[3] fois b[3].
Les indices supérieurs sont mis entre parenthèses, précédés d'une flèche. Les parenthèses sont ignorées si l'indice supérieur est un nombre. Ainsi x au cube donne x^3, alors que x à la puissance n-1 donne x^ (n-1).
Il y a, c'est triste à dire, trois manières différentes de coder des symboles mathématiques en HTML. Actuellement edbrowse n'en connaît qu'une seule, la plus commune, et la plus portable parmi tous les navigateurs. C'est le système Unicode, où la lettre grecque thêta est affichée θ. Internet Explorer transforme cette expression en θ, un caractère sur l'écran, alors que edbrowse le transforme en mot « thêta ». Nous mettons également les espaces autour du mot si ses voisins sont également des mots. Ceci est illustré par le circonférence d'un cercle, qui est 2 fois pi fois r. Ces trois termes sont habituellement accolés, sans confusion possible pour un voyant, où pi est une lettre grecque séparée. Mais si pi est prononcé, avec les termes restant accolés, le résultat est 2pir. Maintenant, « pir » ressemble à un mot de trois lettres. Pour éviter ceci, edbrowse insère des espaces, ce qui donne 2 pi R.
Ces traductions sont conçues pour fonctionner avec les pages du Math Reference Project, des archives de mathématiques avancées qui essaient simultanément d'être accessibles aux aveugles et voyants. C'est peut-être impossible, mais c'est à essayer.
Notez que « ft » affiche le titre de la page Web, tandis que « f t » (avec un espace) renomme le fichier courant en « t », ce qui n'est probablement pas ce que vous souhaitez.
Si une page Web est mise à jour chaque minute, par exemple avec les derniers cours des actions de vos compagnies préférées, vous pouvez taper « rf » pour récupérer la dernière version de cette page Web. Ceci suppose que les serveurs Internet ne mettent pas en cache la page Web et ne vous redonnent pas la même copie démodée à plusieurs reprises.
Sur votre machine locale, vous pouvez employer ce dispositif pour lire la dernière version d'un fichier dynamique, tel qu'un fichier de de log. Ou vous pouvez relire un répertoire, pour lister les nouveaux fichiers qui ont été placés dans ce répertoire. Par exemple, vous pourriez lancer un shell pour exécuter « cat x y >z », z n'apparaîtra pas dans votre listing du répertoire tant que vous n'aurez pas tapé « rf ».
{Des rapports récents} suggèrent un lien entre l'autisme et les bactéries intestinales.
En coulisses, « Des rapports récents » est lié à www.pecanbread.com/BTVCautismchapter.html, mais vous ne le voyez pas, à moins d'activer le lien ou d'afficher le code HTML.
Naturellement le texte navigable pourrait également contenir des mots entre accolades, particulièrement si la page Web est de nature technique. Par conséquent, il y a une certaine ambiguïté. Cependant, je crois que le contexte lève l'ambiguïté. {Plus d'information} est probablement un lien, tandis que ${HOME}/.profile ne l'est probablement pas.
Certaines pages Web présentent une série d'icônes qui sont des liens vers d'autres pages. C'est-à-dire, vous cliquez sur une icône, plutôt que sur une expression, pour aller ailleurs. Ces icônes sont supposées être intuitives. Parfois elles le sont -- parfois non. De toute façon, elles sont inutilisables pour un aveugle. Parfois le concepteur Web est assez aimable pour fournir un texte décrivant l'image. Dans ce cas, l'expression est employée comme lien. Elle est affichée entre accolades, comme s'il n'y avait pas d'image. S'il n'y a pas d'expression alternative, on utilise le nom de la cible de l'hyperlien. Ce nom peut être étonnamment utile, ou tout à fait inutile, comme dans « index.html ». Si on ne peut déterminer un nom, le lien générique {image} est employé. Dans ce cas, vous devrez aller à la page Web pour découvrir ce qu'il contient.
Pour suivre un lien, tapez la commande « g » (go). Oui, « g » lance également une commande globale, telle qu'une recherche/remplacement globale, mais seulement s'il est suivi d'une expression régulière. De lui-même, « g » suit le lien sur la ligne courante, « g2 » suit le deuxième lien sur la ligne courante, et « 4g » suit le lien sur la ligne 4. Si un lien s'affiche sur plusieurs lignes, vous devez être sur la première ligne, celle qui contient l'accolade gauche.
La commande g peut également agir sur un lien affiché en mode texte brut, s'il « semble » être une URL valide. Si un ami vous envoie une URL intéressante par mail, et que vous ayez sauvegardé ce mail, vous pouvez « aller » à ce lien, même si le fichier n'est pas en HTML, et même si vous n'avez pas activé le mode navigation.
La commande « g » suit un lien interne ou un lien externe. Dans l'un et l'autre cas, vous vous trouverez dans un endroit différent. Cependant, si le lien est interne, vous êtes toujours dans le même fichier. En fait, la seule chose qui a changé est la ligne courante. La nouvelle ligne est affichée, et devrait correspondre au lien que vous avez activé. Souvent les mots sont identiques. « Activer {annexe I} », et vous verrez probablement le titre « annexe I » de la section. Tapez z10 pour lire les premières lignes de l'annexe.
Ce dispositif semble plutôt idiot lorsqu'on est en mode édition, mais il se comprend en surfant sur l'internet. Souvent nous descendons en suivant deux ou trois liens, pour finir par nous trouver à la fin. « Je n'ai pas voulu aller ici.» En tapant la touche retour arrière à plusieurs reprises, nous reviendrons en territoire familier. Nous pouvons maintenant partir dans une nouvelle direction. La commande « ^3 » ou le « ^^^ » revient trois pages en arrière. N'employez pas ce dispositif itératif à moins que vous sachiez exactement où vous voulez revenir.
Notez que l'état entier d'une session d'édition est mémorisé et reproduit, y compris le nom de fichier, la dernière recherche/remplacement, les chaînes de substitution, les hyperliens et des formulaires, le javascript compilé, tout !
À la différence de lynx, je ne mémorise pas l'historique des pages Web visitées. Je n'ai jamais vraiment eu besoin de ce dispositif. Dans 99% des cas, je veux simplement revenir en arrière d'une ou deux pages, voilà tout. Malheureusement, sous Lynx, cette opération de haute voltige exige deux sauts périlleux et un flip arrière sous lynx. Dans mon navigateur, il suffit de taper une touche.
La pile ne doit pas être confondue avec l'édition simultanée de plusieurs fichiers, décrite dans la première section. En fait chaque session d'édition, e1 e2 e3…, a sa propre pile interne. Les sessions simultanées sont appropriées quand vous devez se déplacer dans les deux sens entre deux fichiers, ou copier/coller entre eux. Cependant, une session, avec sa pile interne, est habituellement suffisante pour surfer sur l'internet.
Si une commande de navigation échoue, vous donnant un tampon vide sans intérêt, on dépile automatiquement, en réaffichant la page Web précédente. Maintenant vous pouvez réessayer le lien par « g », ou suivre un lien différent . Noter qu'une commande de navigation peut échouer, et donner la cause de l'échec, si le serveur à distance est bien conçu. Dans ce cas, vous pouvez avoir le message d'erreur « fichier non trouvé » et vous trouver sur une nouvelle page Web, laquelle explique le problème. Après avoir lu l'explication, suivre ses indications, ou tapez « ^ » pour revenir et essayer de nouveau.
Si un nombre est affiché, même égal à 0, le texte précédent a été mis sur la pile, et vous êtes dans un nouveau fichier. Le nombre affiché est la taille du nouveau fichier. Employer la commande « ^ » pour revenir en arrière. S'il n'y a pas de nombre, simplement un message d'erreur, alors edbrowse n'a pas créé de nouveau tampon. Il n'a pas obtenu le texte recherché. Taper «.» remettra la ligne affichée auparavant.
Suivre un lien interne à une autre section dans le document courant ne pousse rien sur la pile. En d'autres termes, « ^ » ne vous renverra pas où vous étiez. En fait, il vous renverra à la page Web précédente, ce qui n'est pas ce que vous vouliez. Si vous voulez jeter un coup d'oeil à l'annexe I, puis revenir, marquer la position actuelle avec « kr ». Après avoir visité l'annexe, employer l'étiquette « 'r » pour revenir où vous étiez dans le fichier.
Il est généralement peu sûr de faire une copie d'une page Web courante, avec ses objets Javascript etc. , aussi la commande M déplace la page et la met à l'écart, puis vous renvoie la page précédente. Notez, cette commande fonctionne aussi bien avec des fichiers.
Supposons qu'une page Web affiche
{avions}
{trains}
{automobiles}
Si les trois rubriques vous intéressent, tapez ces commandes dans l'ordre :
1g M2 2g M3 3g M4
Maintenant les sessions 2 3 et 4 sont les sous-pages traitant respectivement des avions, trains et automobiles. Vous pouvez remplir des formulaires ou suivre des hyperliens dans n'importe laquelle d'entre elles, ou rester en session 1 et faire autre chose.
{Background Music}
Ce lien apparaît toujours en début de page ou près du début. Cliquez sur ce lien et téléchargez le fichier wav ou mp3, pour le jouer à votre convenance. Employez la commande « pb ». Normalement, « pb » prend le nom du fichier pour reconnaître le format audio. Si le nom de fichier finit par .wav, c'est un fichier son. Si le nom de fichier n'est pas particulièrement parlant, et que vous connaissez son format audio, vous pouvez le spécifier en tapant « pb.wav » pour un fichier de wav, « pb.mp3 » pour un fichier mp3, et ainsi de suite.
Le fichier de configuration (décrit plus loin) inclut le type des descripteurs de fichiers, qui indique à edbrowse comment jouer les fichiers wav, mp3, etc. Ceux-ci doivent être renseignés, sans quoi la commande « pb » ne fonctionnera pas. Elle affichera quelque chose comme « je ne sais pas traiter un fichier mp3 ». C'est conforme à d'autres navigateurs, qui emploient des extensions pour jouer les fichiers son.
Mots-clés : <> Recherche avançée : <-> Langue : <en> Rechercher maintenant : <GO> Effacer : <RESET>
La première ligne de cet exemple de formulaire est une zone de texte, initialement vide. Vous y entrez les mots-clés recherchés. Écrire et éditer des zones de saisie sera discuté plus tard.
La deuxième ligne est un bouton radio. Ce champ indique au moteur de recherche qu'il faut employer des dispositifs booléens avancés, comme ce mot-clé et ceci, ou cela, mais pas ceci, etc. Le bouton est inactif, indiqué par -. (La plupart des personnes ne savent pas employer la recherche avancée de toute façon). Un + signifie que le bouton est activé.
La troisième ligne détermine la langue des mots-clés, anglaise par défaut. Ce n'est pas une zone de texte à remplir, vous ne pouvez y entrer n'importe quoi. Nous décrirons comment regarder les options plus tard.
La quatrième ligne est le bouton de soumission, qui envoie le formulaire au moteur de recherche et renvoie les résultats. Ce « champ » ne peut pas être édité ; c'est simplement un bouton à pousser.
La cinquième ligne est également un bouton à pousser. Il efface toutes les données que vous avez saisies, pour recommencer une recherche. Les valeurs par défaut seront reconstituées. Ainsi la troisième ligne va de nouveau à <en>, plutôt qu'à <>.
S'il y a une seule zone de saisie sur la ligne courante, « i? » donne des informations sur cette zone de saisie. Si la ligne contient plusieurs zones de saisie, vous devrez employer un nombre, comme « i3? » pour le troisième champ. Le type de zone de saisie est affiché, puis sa taille, puis le nom de la zone. Si la zone de saisie est un choix multiple, la liste des choix possibles est affichée, avec leur numéro d'ordre au début. Pour choisir une option, vous pouvez soit taper les premières lettres comme « mich » pour le Michigan, soit taper son numéro. Inutile de le dire, la deuxième solution est souvent plus facile. Rappelez-vous le formulaire exemple dans la section précédente. Si vous tapez « i? » au troisième champ, vous pourriez voir ce qui suit
choisir[7] la langue 1: anglais 2: français 3: allemand 4: italien 5: espagnol
Si une liste contient des centaines d'options, tapez « i?chaîne » pour voir les options qui contiennent la chaîne indiquée. Tapez « i?ma » dans une zone de saisie des départements et vous obtiendrez la Marne, la Manche, la Mayenne etc. Alors vous pourrez choisir l'option que vous voulez par son nom ou son numéro.
Maintenant un peu de saisie de données. Tapez « i=xyz » pour entrer « xyz » dans la zone de saisie. Rappelez-vous, vous devez taper « i3=xyz » pour mettre l'information dans la troisième zone de saisie sur la ligne courante. Si vous obtenez une erreur, c'est probablement parce que le champ a un ensemble fixe d'options, et vous n'avez pas sélectionné une de ces options. Vous pouvez saisir une des options ou son numéro. Vous pouvez également saisir un fragment du texte de l'option désirée, et edbrowse complétera le reste. C'est possible à chaque fois qu'une et seulement une option contient une copie (insensible à la casse) de la chaîne que vous avez tapée. Ainsi vous pourriez dans l'exemple ci-dessus taper « tali » et obtenir l'italien, puisque c'est la seule option contenant ces quatre lettres. C'est utile quand on vous demande votre adresse, et votre pays. Saisir suffisamment de lettres de votre pays, et vous tomberez probablement sur l'option correcte dans la liste. Noter le paradigme ici : les personnes aveugles ne veulent pas patauger dans un menu à moins d'y être absolument obligées !
Il y a une certaine ambiguïté quand l'option est elle-même un nombre. Dans ce cas-ci j'exécute trois comparaisons. Si vous saisissez le nombre exact, cette option est choisie. Si le nombre que vous avez tapé n'est pas une des options, il est traité comme numéro d'une entrée de menu. Si ce n'est pas un numéro valide du menu (par exemple hors de la gamme), je fais une comparaison partielle avec les options, recherchant ces chiffres comme sous-chaîne. Ceci peut sembler confus, mais c'est habituellement ce que vous voulez obtenir.
Vous pouvez employer i<7 pour amener le contenu de la session 7 dans la zone de saisie courante. La session 7 doit avoir une ligne de texte. De même, « i<nom de fichier » lit le contenu du fichier dans la zone de saisie courante. Ici aussi, le fichier doit contenir une ligne de texte. Le nom de fichier est expansé de la manière habituelle. Ceci inclut l'expansion de caractères « joker », tant que l'expansion mène à un et seulement à un fichier. Mettre suffisamment de caractères autour du « * » pour indiquer un fichier unique.
Supposez maintenant que vous tapiez votre numéro de carte bancaire, chacun des 16 chiffres, dans la zone de saisie de texte. Si vous avez fait une erreur, vous ne voulez pas recommencer à taper la chaîne entière. Aucun problème -- employez la commande remplacement. Vous pouvez le faire en tapant « i/x/y/ » ou « s/x/y/ » -- comme vous préférez. Rappelez-vous, il vous faudra peut-être indiquer la zone de saisie, comme « s3/x/y/ ». La syntaxe habituelle de substitution fonctionne. Ne croyez pas à une excessive généralisation du suffixe « g » . « s3/x/y/g » remplace chaque « x » par « y » dans la troisième zone de saisie, mais n'affecte pas les autres champs de la ligne courante.
Si le bouton de soumission est le troisième champ sur la ligne courante, vous pouvez l'activer par « i3* ». Cependant, « i* » est suffisant lorsqu'il y a un seul bouton sur la ligne. De même, vous pouvez remplir une zone de texte en tapant « i=kangourou », plutôt que « i1=kangourou », si le deuxième champ sur la ligne courante est un bouton de soumission. Vous devez seulement indiquer un numéro de zone de saisie ou de champ quand il y a plusieurs zones de saisie de texte, ou plusieurs boutons, sur la ligne courante.
L'implémentation dans lynx des zones de texte est particulièrement hideuse. Ce qui n'est pas étonnant, puisque lynx n'est pas un éditeur. Vous pouvez corriger les fautes de frappe, mais vous ne pouvez pas réellement « éditer » le texte en cours. Une fois tapée la touche entrée, cette ligne est terminée, et vous êtes sur la prochaine zone. Vous ne pouvez pas déplacer des lignes ou insérer les lignes etc. Vous ne pouvez pas non plus préparer vos commentaires à l'avance et les insérer dans la zone de texte à partir d'un fichier.
Dans edbrowse, la zone de texte est contrôlée à partir d'une autre session d'édition. Ceci permet d'utiliser toutes les ressources de l'éditeur. Vous pouvez déplacer du texte, faire des substitutions globales, ou insérer des commentaires à partir d'un fichier. La session d'édition est choisie pour vous, et apparaît dans la zone de saisie. Considérez le formulaire suivant :
Donnez votre adresse email: <> Tapez vos commentaires: <buffer 2>
Dans cet exemple, la session 2 n'était pas active quand la navigation a commencé. Le navigateur a assigné la session 2 spécifiquement pour ce champ d'entrée. Tapez « e2 » pour aller à la session 2, préparer vos commentaires, et tapez « e1 » pour revenir au formulaire. Sur la plupart des pages Web, les zones de texte sont initialement vides, donc le tampon 2 sera vide, mais ce n'est pas toujours le cas. Vérifiez la présence d'un texte pré-existant avant de commencer à taper. Un site web particulièrement arrogant pourrait pré-remplir la zone de texte avec : « J'aime votre site Web parce que : ».
Quand vous enverrez le formulaire, comme on va le voir dans la prochaine section, le tampon 2 de texte, dans la deuxième session d'édition, remplacera les mots « buffer 2 » dans la zone de saisie. Ainsi vos commentaires soigneusement travaillés sont rnvoyés. (Ceci ne signifie pas que quelqu'un vous écoutera).
Le bouton de soumission envoie le formulaire au serveur à distance et attend une réponse. C'est comme suivre un lien Internet, mais ici vous envoyez quelques données avec la demande. Tapez « kangourou » dans un moteur de recherche et vous lirez bientôt une page Web au sujet des kangourous. Comme avec n'importe quel autre lien, vous pouvez employer la touche retour arrière « ^ » pour revenir. Dans ce cas, vous reviendrez au formulaire en ligne. Vous pouvez modifier les données et soumettre de nouveau le formulaire, avec des questions sur un autre animal.
J'ai implémenté les méthodes «GET» et «POST», protocoles HTTP les plus communs, et elles semblent fonctionner pour la plupart des sites web.
Une fois que vous avez soumis votre formulaire, et vous regardez les résultats, vous pouvez remarquer quelques caractères étranges à la fin du nom de fichier. Si vous avez recherché l'information sur des kangourous, le nom de fichier pourrait ressembler à : www.recherche.com?keywords=kangourou. Le texte qui suit le point d'interrogation est une version codée des données du formulaire. Qui devient une partie de l'URL virtuelle. C'est réellement une bonne chose, comme nous le verrons dans la prochaine section.
< b this.that.com/whatever # navigation dans une page Web > 16834 # taille du code HTML brut > 7855 # taille du texte navigable < /kangourou/i # recherche de kangourou dans la page > cliquez ici pour {plus d'informations sur des kangourous}, ou {nous écrire}. < A # capture des URLs > 144 # taille des URLs < ,p # affichons-les > <A HREF=www.kangaroo-info.com> > plus d'informations sur des kangourous > </A> > nous écrire:info@kangaroo.org < 4d # nous n'avons pas besoin de l'adresse mail < w+ $bookmarks # ajoute cette URL au fichier de signets > 336 < ^ # retour à la navigation > cliquer ici pour {plus d'informations sur des kangourous}, ou {nous écrire}.
Je suppose que je pourrais interroger la variable d'environnement $bookmarks moi-même, et ajouter l'URL à ce fichier automatiquement, mais comme cet exemple le montre, vous pourriez ne pas vouloir ajouter tous les liens. En fait l'adresse électronique n'a rien à faire dans un fichier de signets. En outre, vous pouvez vouloir changer la description du lien, bien que dans cet exemple la description soit assez raisonnable.
Alternativement, vous pourriez ignorer l'URL et conserver l'adresse électronique, pour l'ajouter à votre carnet d'adresses. Là encore, vous voudrez changer l'expression générique « nous écrire » pour quelque chose de plus parlant, comme adresse-kangourou. C'est un surnom, qu'il est possible d'utiliser pour envoyer du courrier à ce destinataire. (Les sections suivantes décrivent l'utilisation de edbrowse en tant que client de courrier).
S'il n'y a aucun lien sur la ligne courante, ou si vous n'êtes pas dans le mode navigation, le nom de fichier courant est employé. C'est utile quand vous voulez ajouter à votre fichier de signets l'adresse URL de la page courante, plutôt qu'un autre page pointée par un lien.
Si la page courante est le résultat d'un envoi de formulaire, le nom de fichier peut inclure vos zones de saisie après le point d'interrogation. S'il le fait, c'est une fonctionnalité, pas une bogue. Cette URL exacte, avec les données à la fin, peut être stockée comme signet et être activée à plusieurs reprises, comme si vous aviez complété le formulaire à chaque fois. Chaque semaine, vous pouvez appeler cette URL virtuelle pour voir s'il y a de nouvelles informations sur des kangourous. Un exemple plus pratique pourrait être un formulaire qui consulte la météo pour une certaine ville ou le cours des actions d'actions de compagnies. Vous pouvez également écrire des scripts concis qui « rempliront » le formulaire virtuel, simplement en modifiant les données après le point d'interrogation. Ceci fournit une commande simple pour consulter la météo de n'importe quelle ville ou le cours actuel de n'importe quelle action.
Si le formulaire emploie le POST, plutôt que la méthode GET, les mêmes données apparaîtront, mais le point d'interrogation est remplacé avec le caractère « contrôle a ». Malheureusement ce caractère est invisible, et ceci est source de confusion. Dans le doute, lister la ligne.
Un dernier avertissement au sujet des ajouts à votre fichier de signets. Disons que vous avez lancé votre commande « A », et avez modifié un peu la description. Maintenant le lien est correctement écrit, et vous voulez le sauvegarder. Vous tapez accidentellement «w $bookmarks », oubliant le signe plus. Au lieu d'ajouter le lien en fin de fichier, vous avez enregistré à la place de votre fichier de signets. Des années des liens accumulés sont parties en fumée. Pour éviter cet accident désastreux, créez une macro pour l'ajout à votre fichier de signets. Je sais, nous n'avons pas encore parlé des macros définies par l'utilisateur, mais nous le ferons. Et quand nous le ferons, vous écrirez une macro « ajout signet » semblable à ceci :.
function+bma { w+ $bookmarks }
Maintenant vous pouvez tapez <bma pour ajouter un lien à vos favoris, sans vous soucier des fautes de frappe. C'est plus court que « w+ $bookmarks » de toute façon. Nous reviendrons sur ce sujet quand nous présenterons des macros, réellement des fonctions, qui sont définies dans votre fichier de configuration.
Notez que seuls les cookies de modèle Netscape sont supportés. Cependant, c'est la saveur la plus commune de cookies. Elle satisfera probablement vos besoins.
Des cookies persistants sont stockés dans un fichier, habituellement $HOME/.cookies, et sont ainsi disponibles pour des sessions suivantes d'edbrowse. Ces cookies sont employés pour stocker des informations à long terme sur vous, tel que votre nom d'utilisateur et mot de passe dans amazon.com. Par conséquent votre fichier de cookies devrait être en mode 0600. En fait le fichier est créé en mode 0600, pour votre propre protection.
Vous n'aurez pas probablement jamais besoin de regarder votre fichier de cookies, mais si c'est le cas, c'est du texte directement éditable.
Edbrowse vérifiera les connexions SSL, si vous fournissez un fichier de certificats SSL. C'est une mesure antispoofing (anti usurpation d'identité), de s'assurer qu'un intrus ne se fait pas passer pour votre banque, essayant de voler vos numéros et mots de passe de compte. Vous pouvez télécharger un fichier de certificat ici, mais je ne le maintiens pas toujours à jour. Sur quelques distributions de Linux, vous pouvez lancer la commande `cd /etc/ssl/certs ; cat * >../edbrowse-certs' pour capturer les certificats SSL déjà enregistrés dans votre système linux. Si vous n'avez pas ce fichier, ou si vous ne l'avez pas créé, ou si vous n'indiquez pas son emplacement dans votre fichier de configuration, vous ne pourrez pas vérifier les connexions sécurisées, et vous serez avertis en conséquence. Quelques navigateurs n'ont pas ce dispositif, ce n'est donc pas la fin du monde, mais en général c'est une bonne idée de vérifier vos connexions sécurisées, à moins que le vérificateur vous empêche d'accéder à un site Web dont l'authenticité vous paraît certaine. Dans ce cas vous pouvez taper « vs » pour stopper le dispositif. C'est une commande à bascule ; tapez « vs » encore pour redémarrer le dispositif.
Ne jamais envoyer d'information sensible, telle que le numéro de sécurité sociale ou des numéros de carte bancaire, sur un canal peu sûr. S'assurer que le formulaire utilise SSL. Comment le savoir ? Le bouton de soumission aura le mot «secure» ajouté à son intitulé.
<envoyez votre commande secure>
C'est semblable au cadenas qu'Internet Explorer emploie pour dire que votre connexion est sécurisée, bien que mon système ne soit pas totalement infaillible. Un site Web peut vous abuser en mettant le mot « secure » dans le texte de soumission.
Noter que les boutons génériques (sans compter le bouton de soumission) peuvent également soumettre votre formulaire, par Javascript. Je ne sais pas si ce bouton envoie le formulaire ou non, et je ne veux donc pas mettre le mot «secure» sur chaque bouton de la page. Je l'ajoute seulement au bouton de soumission, mais si ce bouton est sécurisé, ils le sont tous. Tous emploient la même formulaire, et ont la même URL.
En théorie, Javascript peut changer l'URL à la dernière minute, sans vous avertir, de https://ceci_est_securise.com à http://ceci_nest_pas_securise.com. Je ne sais pas si d'autres navigateurs surveillent ce genre de piège, mais edbrowse le fait. Si l'URL originale était sécurisée, et vous le savez par l'intermédiaire du « secure » dans le bouton de soumission, et si Javascript la change en connexion non sécurisée, edbrowse ne soumettra pas le formulaire. C'est vraiment paranoïaque, parce que le premier site Web, celui qui a demandé votre numéro de carte bancaire, fournit également le Javascript, et n'a aucun intérêt à désactiver la sécurité, puisque vous allez leur remettre votre numéro de carte bancaire de toute façon.
Si vous avez des comptes sur des serveurs sécurisés, tels que PayPal.com, vous devez avoir un mot de passe absolument sûr. Ne jamais envoyer ce mot de passe sur une connexion non sécurisée. Il a la même valeur que vos numéros de cartes bancaires. J'ai un mot de passe spécial que j'emploie pour mes connexions sécurisées, et seulement pour ces connexions. Et des mots de passe jetables quand la connexion n'est pas sécurisée.
S'il vous plaît, ne tombez pas dans le piège du « phishing » d'emails qui vous indiquent que votre compte a expiré, mais qui vous ouvre pour cette fois encore une session en utilisant ce formulaire commode. Le courrier semble légitime, et le formulaire envoie réellement votre mot de passe secret à un voleur, qui aura accès à votre compte. Une compagnie réputée ne demandera jamais, jamais, jamais de vous connecter par un formulaire email. Elle vous indiquera toujours de revenir à son site Web et de vous y connecter.
La sécurité d'Internet est complexe, c'est le moins qu'on puisse dire, et dépasse la portée de ce document. Si vous avez des questions à son sujet, svp me les envoyer directement. En règle générale, le HTTP sécurisé est vraiment tout à fait sûr, et vous pouvez l'utiliser pour envoyer des informations sensibles à travers l'internet. Il est probablement plus sûr que de donner votre numéro de carte bancaire par téléphone, pratique courante avant l'e-commerce. Ainsi il faut rester un peu paranoïnaque, en fait c'est probablement une bonne idée, mais que cela ne vous empêche pas d'effectuer vos achats en ligne.
Par défaut, edbrowse emploie le nom d'utilisateur « anonymous » et le mot de passe « some-user@edbrowse.net » pour les connexions ftp. Cependant, vous pouvez modifier ceci dans l'URL, et quelques pages Web tirent profit de ce dispositif. Par exemple, disons que vous voulez accéder au fichier /etc/passwd sur une machine appelée quelque.part. Ce fichier n'est pas lisible par les utilisateurs anonymes. Vous devez ouvrir une session en tant qu'utilisateur reconnu par la machine quelque.part. Dans edbrowse, utilisez la commande :
e ftp://chris:xxx@quelque.part/etc/passwd
La connexion ftp sera établie sous le nom d'utilisateur « Chris », avec le mot de passe « xxx ».
Certaines URLs ftp pointent sur des répertoires, pas sur des fichiers. Si vous visitez une de ces URLs, et si c'est un serveur type Unix, vous recevrez la liste des fichiers du répertoire sous forme de page HTML avec des hyperliens. Vous pourrez visiter les membres de ce répertoire comme si vous exploriez un site Web. Si le serveur n'est pas de type Unix, vous recevrez le listing de répertoire en texte plat.
Le mode ftp, c'est-à-dire le modèle de connexion, peut être actif ou passif. L'un fonctionne bien quand le client est derrière un routeur, et l'autre quand le serveur est derrière un routeur. Vous pouvez indiquer le mode de ftp actif par la commande « fma », ou passif par « fmp ».
Si vous souhaitez employer un serveur proxy pour le trafic HTTP, activez simplement l'option proxy dans votre fichier de configuration. Fournir le nom d'hôte et le port, séparés par des deux points. Par exemple :
proxy = proxy.campus.edu:3128
Notez que les proxy écoutent souvent sur des ports autres que le port 80. « Squid » est un serveur proxy fourni avec quelques distributions Linux, et il emploie le port 3128 par défaut.
Si vous ne définissez pas une directive proxy dans votre fichier de configuration, vous pouvez tout de même définir des serveurs proxy par l'intermédiaire des variables d'environnement http_proxy, ftp_proxy, et all_proxy. Consultez la documentation de libcurl pour plus de détails.
Définir le proxy par une chaîne vide dans votre fichier de configurartion va désactiver tous les services proxy, même si les variables d'environnement ci-dessus sont définies.
Une page de cadres pourrait ressembler à ceci. Je pense que vous pouvez deviner sur lequel cliquer.
Frame {navigation}
Frame {principal}
Frame {pied}
J'ai pensé à un dispositif de récupération de cadres qui chercherait tous les cadres et les présenterait en seul jet, tout comme elles sont affichées simultanément sur l'écran pour un utilisateur voyant, mais il est très difficile d'implémenter ce dispositif, et jusqu'ici, personne ne semble le vouloir. Comme vous pouvez l'imaginer, il est tout en bas de la liste des choses à faire.
Notez qu'il existe également des convertisseurs pdf en texte qui évitent l'étape intermédiaire (html), mais j'ai voulu garder les fonctionnalités des liens hypertextes parfois présents dans le pdf. J'ai donc pensé qu'il vaut mieux passer par le html, malgré quelques complications suppléméntaires.
La première version de edbrowse, écrite en Perl, ignorait Javascript complètement, et cela a fonctionné un temps, mais de plus en plus sites internet emploient Javascript, et ces sites Web étaient simplement inaccessibles. La plupart des emplacements d'e-commerce entrent dans cette catégorie. Si vous voulez faire des achats, ou contrôler votre compte bancaire en ligne, vous aurez besoin d'un navigateur autorisant Javascript.
La deuxième version de edbrowse, écrite en C, et portant un numéro de version commençant par 2, incluait un compilateur et un moteur Javascript écrits par moi-même. Cela fonctionnait plutôt bien, pour un projet réalisé pendant mon temps libre, mais Javascript évolue, comme n'importe quelle autre langue ou standard, et je ne pouvais plus suivre.
La troisième version, la « plus récente et la plus grande », utilise un moteur Javascript de Mozilla.com, qui est Open Source sous la Licence Publique de Mozilla. Ceci me permet de m'appuyer, plutôt que de réinventer, sur environ 70.000 lignes de code - et quelqu'un d'autre maintient ce code à mesure que Javascript évolue. Ceci illustre la puissance de la communauté open source.
Edbrowse n'offre pas toutes les fonctionnalités de Javascript côté client (DOM), et ne les offrira jamais. Par exemple, beaucoup de sites Web utilisent Javascript pour changer des images à la volée au passage de la souris sur l'écran. Ceci n'a aucune signification dans edbrowse. D'autres sites Web affichent de multiples fenêtres multiples, et vous laissent agir sur ces sous-fenêtres en utilisant des icônes dans la fenêtre principale. Il serait très difficile simuler ce comportement dans un environnement en ligne de commande - aussi je n'essaie pas.
Approximativement, je compte implémenter environ la moitié de Javascript, la moitié qui satisfera 95% des sites Web qui nous intéressent. Ainsi vous pourrez voir des messages d'avertissement sur telle ou telle fonctionnalité non supportée. Si vous êtes fatigué de patauger dans ces messages, ou si un bogue dans mon interpréteur Javascript fait planter edbrowse complètement, vous pouvez désactiver Javascript par l'intermédiaire de la commande « js ». C'est utile quand vous surfez sur l'internet à la recherche d'information, et que vous savez que vous n'aurez pas besoin de Javascript. Vous pouvez également désactiver Javascript pour des sites internet spécifiques. Ceci sera discuté plus tard, quand nous décrirons le fichier de configuration d'edbrowse.
Dans certains cas la fonction de Javascript restructure vos données. Elle peut compléter certains des champs « cachés » pour vous, ou elle peut calculer la TVA et le prix d'achat en conséquence. C'est plus que la validation de formulaire, c'est du Javascript actif, et les données ne seront pas exactes si Javascript ne fonctionne pas correctement sur votre ordinateur. De plus en plus de sites emploient du Javascript actif, ainsi un navigateur supportant Javascript est un must.
Quelques fonctions de Javascript contrôlent des menus dynamiques. On fait un premier choix, et Javascript crée un deuxième menu avec des options correspondant à votre premier choix. Vous pouvez maintenant faire un deuxième choix, qui affine votre recherche. Si le premier menu présente des « viandes », des « légumes », des « fruits », et des «céréales», et vous choisissez des fruits, le deuxième menu pourrait contenir des « pommes », des « oranges », des « citrons » etc. Javascript rend tout ceci possible. Malheureusement, ces menus dynamiques ne sont pas encore supportés par edbrowse.
Vous avez un avantage certain sur tous les autres surfeurs avec leurs navigateurs graphiques. La fenêtre automatique ne s'ouvre pas automatiquement. Les fenêtres ne sont de toute façon pas bien définies dans un navigateur en ligne de commande, ce serait donc folie d'essayer d'implémenter ce dispositif, ou n'importe quel autre aspect de multi-fenêtrage en la matière. Au lieu de cela, la fenêtre popup apparaît comme hyperlien au début ou près du début de la page, et vous pouvez cliquer dessus si vous aimez, ou l'ignorer. C'est semblable à la musique de fond, décrite dans une section précédente. Le lien automatique pourrait ressembler à ceci.
{Popup: specials()}
Les fenêtres Popunders ne sont pas si fréquentes. Elles apparaissent après que vous ayez fermé la fenêtre. Dans un certain sens elles sont cachées « sous » votre page Web, et quand vous fermez la page elles remontent à la surface. Dans edbrowse, cela ne se produit pas automatiquement. Quand vous tapez « q », vous quittez, et tout est terminé. Comme vous pouvez le prévoir, la fonction popunder apparaît comme hyperlien. Elle pourrait ressembler à ceci.
{On Close: foo()}
Rappelez-vous, le lien popup est un simple lien HTML vers une autre page Web, alors que le lien « Close » appelle une fonction de Javascript de la page courante. Cependant, cette fonction Javascript renvoie habituellement à une autre page Web, ainsi ne soyez pas étonné si vous vous trouvez quelque part ailleurs sur l'Internet. Dans les deux cas, popup ou popunder, vous pouvez employer la touche de retour arrière pour retourner à la page que vous consultiez. Si vous avez besoin de l'accès à une fenêtre popup et à la page principale en parallèle, employez la commande M.
Javascript inclut également les fonctions de temporisation, qui se déclenchent après un nombre spécifié de secondes. Celles-ci sont implémentées comme hyperliens au début de la page. Elles contrôlent habituellement des effets visuels, et sont plutôt inutiles. Le temporisateur suivant pourrait dessiner une étoile explosant à l'écran au bout de 16 secondes.
{Timer 16: starburst()}
C'est bel et bon, mais edbrowse a quelque chose que votre navigateur graphique n'a pas, à savoir la commande annuler (undo). Et dans ce contexte, cela ne fonctionne vraiment pas. Changez les fruits en légumes, et le deuxième menu présentera des carottes, petits pois etc. Tapez maintenant « u » pour annuler : le premier menu revient aux fruits, mais le deuxième menu contient toujours des légumes. C'est parce que la fonction annuler a été écrite à l'origine pour l'éditeur de texte. Il remet simplement le texte comme il était, et n'a aucune capacité « de défaire » les effets secondaires du code Javascript. Ainsi la morale de l'histoire, s'il y en a une, est d'entrer et changer les valeurs d'une zone de saisie directement, et éviter la commande annuler, à moins d'être sûr ici de n'avoir aucun effet secondaire de Javascript lié à cette zone de saisie.
Le fichier de configuration est dans $HOME/.ebrc. Le « eb » est un raccourci pour edbrowse. Vous ne pouvez pas renommer le fichier de configuration ; il est ce qu'il est. C'est également vrai sur Windows , ainsi s'assurer que la variable HOME est renseignée.
Ce fichier est orienté « lignes ». Les lignes commençant par # sont des commentaires, et donc ignorées. Les interlignes sont également ignorés. Les autres lignes tombent dans une de ces 5 catégories.
Rappelez-vous la section sur les cookies. Vous aurez besoin d'un fichier, souvent appelé un récipient de cookies, pour stocker vos cookies. La ligne qui définit ce récipient de cookies pourrait ressembler à ceci :
jar = /home/eklhad/.ebsys/cookie-jar
C'est une syntaxe simple : mot-clé = valeur. Pas de problèmes si le nom de fichier contient des espaces, ou même le signe égal. Pas besoin de le mettre entre parenthèses.
Quand edbrowse voit cette ligne dans son fichier de configuration, il repère l'emplacement du fichier « « cookie-jar », et vérifie la validité de ce fichier. Si le fichier est un répertoire (ou quelque chose de bizarre), ou bien est inaccessible, edbrowse affiche un message d'erreur et quitte. Si cela se produit, utilisez l'option « -c » pour éditer votre fichier de configuration, et modifiez le fichier des cookies.
Voici quelques directives additionnelles de type nom=valeur. Certaines sont employées pour définir un compte de courrier électronique. Ceci deviendra plus clair quand nous parlerons du client de courrier.
certfile = /home/eklhad/.ebsys/ssl-certs
Indique le fichier qui sauvegarde les certificats pour les connexions sécurisées. Ceci a été expliqué dans la section sur les connexions sécurisées..
maildir = /home/eklhad/mbox
Allez dans ce répertoire lorsque vous récupérez votre courrier. Ainsi, si vous sauvegardez un message,, vous saurez toujours où il est.
webtimer = 30
mailtimer = 180
Attendre 30 secondes une réponse d'un serveur web, et 3 minutes pour une réponse du serveur mail. Une valeur 0 attend indéfiniment. Désolé, il ne semble y avoir aucune manière d'interrompre une connexion, autre que contrôle anti-slash, qui tue le programme. C'est pourquoi ces temporisateurs sont ici - ainsi vous n'attendrez pas indéfiniment. Les valeurs par défaut sont respectivement de 20 et 0.
linelength = 1000.
Modifie la longueur d'une ligne affichée. La valeur par défaut est de 500, la valeur minimum est de 80. Une ligne plus longue sera complètement représentée en interne, mais sera tronquée à l'affichage, comme l'indiquent les points de suspension terminaux...
nojs = space.com
Indique les domaines qui n'ont pas besoin de Javascript. Vous pouvez éliminer les messages d'erreur agaçants et accélérer l'accès en désactivant Javascript pour certains sites Web. Javascript ne sera pas lancé dans les pages de ces sites, ni même recherché sur ces sites.
La directive ci-dessus désactivera également le Javascript des sous-domaines tels qu www.space.com.
Vous pouvez inclure un chemin ou un chemin partiel après le nom de domaine, comme dans space.com/popups. Ceci bloquera les popups ajoutés que vous ne voulez pas voir, et qui produit souvent des erreurs d'edbrowse. Les sous-domaines ne sont pas pris en compte quand un chemin est précisé ; le domaine doit correspondre exactement.
inserver = pop3.un-domaine.com
inport = 110
outserver = smtp.un-domaine.com
outport = 25
Indique les machines et les ports que vous employez pour récupérer (pop) et envoyer (smtp) le courrier. Vous pouvez employer les noms complets de domaine, ou des alias, s'ils sont définis dans le fichier « /etc/hosts ». Les ports indiqués ici sont standard, et fonctionnent presque toujours. Ce sont les ports par défaut de edbrowse, ainsi vous n'avez pas besoin de spécifier les ports d'entrée et de sortie, à moins qu'ils soient différents. Notez, ces mots-clés sont uniquement valides dans le contexte d'un compte de courrier électronique, indiqué par mail{}.
Une étoile devant le numéro de port, par exemple inport *110, signifie que le 'socket' doit être crypté, pour la sécurité. Lorsque le port smtp est crypté, l'authentification 'login' est de règle. Aucune autre méthode d'authentification n'est actuellement implémentée.
Une flèche devant le numéro de port, par exemple ^587, chiffre le socket, mais seulement après un échange en clair. C'est le protocole hotmail, aussi sûr que *465, seulement différent.
Utilisez +587 pour vous identifier sans cryptage. C'est parfois le cas lorsque vous êtes directement connecté au serveur mail, sans passer par l'internet, mais lorsque le serveur veut s'assurer qu'il s'agit bien de vous.
login = eklhad
password = secret
Indique le nom d'utilisateur (login) et le mot de passe que edbrowse utilisera pour récupérer votre courrier.
from = Karl Dahlke
reply = karl.dahlke@some-domain.com
Ces lignes sont ajoutées aux courriers électroniques que vous envoyez. Elles indiquent au destinataire qui vous êtes, et comment répondre. Il est illégal d'employer ces lignes dans un but trompeur. S'assurer qu'elles vous identifient, et que l'adresse de réponse est en effet l'un de vos comptes de courrier électronique.
adbook = /home/eklhad/.ebsys/carnet_adresses
En indiquant des destinataires, vous pouvez employer des surnoms au lieu des adresses électroniques complètes. Les surnoms sont vérifiés dans votre carnet d'adresses, un fichier texte, orienté « ligne » spécifié ici (« carnet_adresses »). Si votre carnet d'adresses contient la ligne
fred : fred.flintstone@bedrock.us : 226 rue des tanneurs : 0555382705
alors vous pouvez utiliser le surnom fred, et edbrowse substituera l'adresse électronique de Fred quand il enverra le courrier. Seuls les deux premiers champs dans le carnet d'adresses sont significatifs en ce qui concerne edbrowse. D'autres champs pourraient contenir des numéros de fax, de téléphone, l'adresse postale, etc. C'est à vous d'en décider.
spamcan = /home/eklhad/.Trash/spams
Il n'y a aucun filtre parfait de spams. Mais je ne peux pas vivre sans un filtre, ainsi j'ai écrit un bloqueur simple d'IP. (présenté ci-dessous). Quand un spam est reçu, edbrowse affiche la ligne « spam de tel et tel», et sauvegarde le courrier dans ce fichier. Si vous reconnaissez le nom de l'expéditeur, qui pourrait être un ami, vous pouvez appeler ce fichier, trouver le courrier, et le lire. Ceci ne devrait pas se produire, car il n'y a aucune raison particulière de bloquer l'adresse IP de l'ordinateur d'un ami, mais hé,hé, prudence est mère de sûreté.
ipblack = /home/eklhad/.ebsys/ip-blacklist
Un fichier texte contient les adresses d'IP des sites connus comme pornographiques/spammeurs. La syntaxe est habituelle : les nombres sont séparés par des points, avec un indicateur facultatif de masque de la forme /xx à la fin. Si le fichier contient les deux lignes suivantes, n'importe quelle adresse IP qui commence par 192.168, ou 10.11.12.13, est interdite.
192.168.0.0/16
10.11.12.13
Si un courrier contient des références à un site Web listé dans le fichier de spams, on considère ce courrier électronique comme un spam. Soyons clairs ; je ne bloque pas le courrier électronique provenant de certaines sources. Après tout, l'ordinateur de votre ami peut très bien vous envoyer des virus ou des programmes espions. J'examine plutôt le courrier électronique contenant certaines URLs dans son corps. Si le bouton qui affiche « médicaments bon marché pour vous » mène à un site Web interdit, vous ne verrez jamais le courrier électronique.
Notez, j'emploie exactement la même liste noire dans mon pare-feu. Un script shell y lit les adresses et lance les commandes de blocage appropriées. Mon fichier a environ 2000 entrées. C'est grand, mais maniable. Si la liste devient beaucoup plus grande, je peux recompiler le noyau avec l'option « large ip tables ». Cette option rend les contrôles plus efficaces quand il y a beaucoup de règles. Je suppose qu'elles sont triées.
Tout cela est bel et bon, mais certains sites Web n'ont aucun respect pour edbrowse, ou lynx. Ils ne vous laissent pas entrer à moins que vous ressembliez à Internet Explorer ou à Netscape. Clickbank.com, un gestionnaire important de cartes bancaires, en est un exemple.
Ainsi que faisons-nous ? Nous mentons !
Vous pouvez indiquer différents agents dans votre fichier de .ebrc, et les activer avec la commande « ua » (agent utilisateur). Si les lignes suivantes sont présentes dans votre fichier « . ebrc », vous pouvez taper « ua1 » pour feindre être lynx, et « ua2 » pour feindre être Mozilla. Tapez « ua0 » pour restaurer l'identification standard d'edbrowse. Espérons qu'il n'y a pas trop de sites Web stupides, comme Clickbank, qui nous forcent à mentir. C'est stupide, et tout simplement injustifié.
agent = Lynx/2.8.4rel.1 libwww-FM/2.14
agent = Mozilla/4.0 (compatible; MSIE 5.5; Windows 98; Win 9x 4.90)
Ce dispositif a été écrit avant Javascript, et n'est pas 100% compatible avec l'objet "navigator". Navigator.userAgent renvoie la chaîne correcte, selon l'agent choisi, mais d'autres aspects de l'objet navigateur ne changent pas avec l'agent, alors qu'ils devraient.
function:ud {
,s/\r$//
}
La nouvelle commande < est supposée vous rappeler la redirection, c'est-à-dire lire des commandes dans un fichier de macros. Et une macro peut appeler d'autres macros, en employant la commande « < » dans le corps de la macro. Presque toutes les commandes d'edbrowse jouent le jeu. Une macro peut récupérer des pages Web de l'Internet, compléter des formulaires, soumettre des requêtes, et envoyer du courrier.
Contrairement à beaucoup de choses dans le monde Unix, les noms de macros sont insensibles à la casse. Ainsi, fairececi, faireCeci, faireCeci sont tous équivalents. Egalement, si vous définissez de multiples macros sous le même nom, c'est le premier qui l'emporte. Edbrowse ignore silencieusement les définitions suivantes.
Normalement, edbrowse continue de fonctionner, qu'une commande réussisse ou pas. Cependant, vous pouvez dire à une macro de s'arrêter en cas d'erreur en employant cette syntaxe :
function+hw {
/bonjour/p
/monde/p
}
Le signe plus après le mot « function » signifie que chaque commande de la fonction doit réussir. S'il n'y a aucune ligne contenant le mot bonjour, la fonction s'arrête. S'il y a une telle ligne, alors la fonction continue, et recherche une ligne contenant le mot monde.
Excepté l'indentation, le format est fixe, et impitoyable. Vous ne pouvez pas, par exemple, mettre l'accolade d'ouverture sur sa propre ligne, comme suggéré par K&R.
Ces fonctions, ou macros, peuvent accepter des paramètres. Rendons la fonction précédente un peu plus générale. .
function+hw {
/~1/p
/~2/p
}
Vous pouvez reproduire le comportement précédent en tapant <hw bonjour monde. Ou vous pouvez rechercher différentes lignes en appelant <hw salut ami. La dernière commande recherche une ligne contenant le mot salut et l'affiche, et si succès recherche une ligne contenant le mot ami et l'affiche. Établissons une fonction plus utile, un raccourci pour google. La variable « ~0 » représente la réunion de tous les arguments. Dans ce cas-ci « ~0 » représente les mots-clés passés à google, pour votre recherche.
function+gg {
b www.google.com/search?q=~0&hl=n&btnG=Google+Search&meta=
}
Avec ceci vous tapez simplement `<gg kangourou habitat' pour découvrir où les kangourous vivent.
En conclusion, une fonction d'edbrowse peut prendre deux directions différentes, selon le succès ou l'échec de la commande précédente. Utilisez « if(*) » pour le succès, et « if(?) » pour l'échec. ? est supposé vous rappeler le point d'interrogation affiché quand une commande d'edbrowse échoue. Ce qui suit recherche une ligne contenant le mot « salut », et s'il en trouve un, il avance à la prochaine ligne, et si cette ligne contient le mot « ami », il la supprime.
function+silly { /salut/ if(*) { +s/ami// if(*) { d } } }
J'ai délibérément employé « function+ » au lieu de « function: » dans l'exemple précédent. Normalement, + fera avorter la fonction si une commande d'edbrowse échoue. Cependant, si le résultat de cette commande est employé dans un test, l'exécution de la fonction doit se poursuivre. C'est identique à l'option « -e » du shell, qui fait avorter un script, à moins que le résultat de la commande soit employé dans une structure si.
D'autres structures de contrôle incluent « while(*) » while(?) until(*) et until(?). L'exemple qui suit efface les lignes du fichier, à partir du début, tant que ces lignes contiennent le mot salut ou ami. Il supprime ensuite toutes les lignes vides du début.
function+topclean { until(?) { 1g/salut\|ami/d } until(?) { 1g/^$/d } }
Vous pouvez employer la boucle (100) {…} pour répéter un ensemble de commandes 100 fois. Je n'ai pas employé ce dispositif très souvent.
function+init { # désactive le débogage, pour ne pas afficher les messages de ce script db0 # supposent que des répertoires sont en lecture/écriture dw # pour les lignes affichées, mettre marqueurs de début et de fin el # mettre les favoris dans la session 99 : on sera prêt à surfer. e99 b $bookmarks # retour à la session 1, pour travailler e1 # remet le niveau de débogage à 1 ou 2, valeurs raisonnables db1 }
C'est juste un exemple. Mettez quelque chose que vous aimez dans ce script, ou ignorez-le si le fonctionnement d'edbrowse vous satisfait ainsi.
Nous avons vu les mots-clés définissant un compte de courrier. Enfermez-les dans {mail…}, comme suit :
mail { default inserver = pop3.some-domain.com outserver = smtp.some-domain.com login= eklhad password = secret from = Karl Dahlke reply = karl.dahlke@some-domain.com }
La directive « default » fait de ce compte le compte par défaut. Un et un seul compte doit être défini par défaut. Si vous n'indiquez pas un compte pour récupérer ou envoyer le courrier, le compte par défaut est employé. Attention : le serveur smtp par défaut est toujours utilisé pour envoyer le courrier, quelque que soit le compte spécifié. Si le compte #1 est le compte par défaut, et vous envoyez le courrier en utilisant le compte #3, l'adresse d'expéditeur et de réponse du compte #3 seront envoyées au destinataire, et s'il répond, sa réponse sera envoyée au compte #3 de courrier. Cependant, le serveur smtp de votre compte de défaut est toujours utilisé pour transmettre physiquement le message. Il y a des raisons techniques à cela, qui ont à voir avec les questions de sécurité. Cependant, si un compte a l'envoi encrypté, les questions de sécurité ne se posent plus, et nous pouvons utiliser ses paramètres pour envoyer et recevoir des courriels. Ci-dessous, une configuration typique pour le gmail de Google.
mail { inserver = pop.gmail.com outserver = smtp.gmail.com inport = *995 outport = *465 # Google accepte également outport = ^587 login = utilisateur@gmail.com password = secret reply = utilisateur@gmail.com from = Karl Dahlke }
Le filtrage du courrier, par l'expéditeur et/ou le sujet, est contrôlé par votre fichier de configuration. Ceci sera décrit plus tard, en tant qu'élément du client « fetchmail ».
mime { type = audio/mp3 desc = fichier audio dans le format mp3 suffix = mp3 program = mpg123 -q - }
Si vous avez téléchargé un fichier de l'Internet terminé par « .mp3 », tapez « pb » pour jouer le contenu du tampon. Les données sont transférées au programme, dont les options lui indiquent de s'attendre à des données provenant de l'entrée standard. Si le programme mp3 fonctionne mieux à partir d'un fichier, ajoutez le caractère « % » pour transformer le tampon en fichier temporaire avec le suffixe approprié.
program = mpg123 -q %
La commande « pb » travaille sur le tampon. Par exemple, un descripteur mime pourrait ouvrir des archives compressées de type « zip ».
mime { type = data/zip desc = archive zip compressée suffix = zip # utilisez %, puisque le programme unzip ne peut lire des données qu'à partir d'un fichier program = unzip % }
La plupart des clients mail peuvent automatiquement ajouter une signature à un courriel sortant. Celui-ci ne fait pas exception. En fait, vous pouvez avoir une signature différente pour chacun de comptes mail. Ainsi, vous pouvez utiliser une signature pour vos courriels de travail, et une autre pour les courriels personnels. A l'envoi d'un courriel à partir d'un compte N, edbrowse cherche un fichier nommé .signtureN, dans votre répertoire personnel. Par exemple, pour l'envoi à partir du compte 2, edbrowse cherche le fichier .signature2 dans votre répertoire personnel. Si ce fichier n'est pas trouvé, edbrowse cherche un fichier nommé .signature dans votre répertoire personnel, et ajoute son contenu s'il le trouve.
Les destinataires, les pièces jointes, et le sujet doivent apparaître au début de votre fichier. La commande « sm » est compliquée, aussi regardez bien la syntaxe ci-dessous :
To: fred.flintstone@bedrock.us CC: barney.rubble@bedrock.us account: 1 attach: hollyrock-brochure.pdf Subject: Vacances à Hollyrock Venez visiter Hollyrock. Brochure jointe. Sincèrement, Rock studios incorporated.
La ligne « account » est facultative. Elle oblige edbrowse à utiliser le premier compte de courrier indiqué dans votre fichier de configuration « .ebrc ». Si vous omettez la ligne « account », edbrowse utilisera le compte par défaut, indiqué par « default » dans votre fichier « .ebrc ».
Taper « sm5 » indique à edbrowse d'utiliser le compte 5 de votre fichier de configuration. Ceci annule la ligne « account » de votre fichier à envoyer, si elle existe. Il est souvent plus facile de taper « sm5 » que d'insérer « account: 5 ». Notez, « sm-5 » est identique à « sm5 », mais le fichier .signature n'est pas ajouté à votre envoi. Parfois vous voulez une fin différente sur votre mail, dans une situation particulière.
Utilisez les lignes « attach: » pour les pièces jointes. Chaque ligne doit indiquer le nom de fichier à joindre, et ces lignes doivent précéder la ligne « Subject ». Si le nom de fichier attaché est simplement un nombre, c'est la session correspondante d'edbrowse qui sera attachée. Revenir à l'exemple ci-dessus, où nous essayons d'attacher la brochure pour Hollyrock. Une autre manière de faire est de commuter à la session 2 et d'y enregistrer le fichier pdf. C'est un fichier binaire, aucune importance. Ne pas essayer de l'afficher, mettez-le juste en session 2. Puis commutez de nouveau à la session 1 et employez la ligne « attach:2 ».
Si vous employez « attach:2 », au lieu de « attach:hollyrock-brochure.pdf », le destinataire Fred notera une différence. La pièce jointe n'a pas de nom. S'il veut sauvegarder la pièce jointe, il devra donner un nom de fichier lui-même. A part cela, le courrier est identique.
La directive « alt: » est presque identique à la directive « attach: ». En employant « alt: » , la pièce jointe n'est pas transférée dans un fichier à part. Au lieu de cela, c'est une représentation alternative du même mail. Le client de courrier du destinataire essaiera d'employer l'affichage alternatif si possible. C'est utilisé pour envoyer un email contenant du multimédia, avec des hyperliens, des images etc. Le mail primaire est en texte plat, mais la pièce jointe « alternative » est en HTML ou en texte formaté. À moins que quelque chose n'aille de travers, le destinataire verra la présentation alternative, avec les images et les hyperliens.
Comme les pièces jointes, la ligne « alt: » se rapporte à un fichier ou à une session d'edbrowse.
Comme vous l'avez deviné, les lignes « to: » définissent les destinataires. Veuillez ne pas indiquer plus que quelques destinataires. Quelques serveurs, mon serveur mail inclus, limitent à 100 le nombre de destinataires. Si vous dépassez ce nombre, les destinataires restants n'obtiennent simplement pas leur courrier. De préférence, limiter votre « to: » lignes à une douzaine de lignes.
Souvenez-vous que « CC » signifie copie carbone. Ceci indique au destinataire, ici Barney Rubble, qu'il reçoit une copie du mail pour information ; il n'a pas besoin de répondre. Employer BCC pour la copie carbone cachée, de sorte que chaque destinataire ne voie pas les autres adresses mail.
En indiquant des destinataires, vous pouvez employer des surnoms au lieu des adresses mail complètes. Les surnoms sont vérifiés dans votre carnet d'adresses, un fichier texte référencé dans votre fichier de configuration « .ebrc ». Si votre carnet d'adresses contient la ligne :
fred : fred.flintstone@bedrock.us : 15 rue des tanneurs : 05555382710
alors vous pouvez simplement écrire « to: fred » en tête de votre fichier. Seuls les deux premiers champs du carnet d'adresses sont significatifs en ce qui concerne edbrowse. D'autres champs peuvent contenir des numéros de fax, de téléphone l'adresse postale, etc.
Noter que « Reply to fred » est une syntaxe alternative pour «to: fred ».
Quelques pages Web incluent des liens « sendmail ». Elles ressemblent à d'autres hyperliens, mais elles envoient le mail à la personne appropriée. Cliquez ici pour des détails techniques
Si vous activez un lien « sendmail », vous serez placés en nouvelle session d'édition avec les lignes « to » et de « subject » pré-remplies. Si l'URL n'indiquait pas de sujet, le sujet est simplement «Hello». Vous voudrez probablement le remplacer par autre chose. Tapez votre message puis « sm » pour l'envoyer. Puis tapez « ^ » pour retourner à la page Web que vous consultiez. Notez que le corps de votre mail peut également être pré-rempli avec du texte, aussi vérifiez avant d'écrire et d'envoyer.
Vous pouvez inclure des pièces jointes avec la directive « attach: » en tête du fichier, supposant que le destinataire peut récupérer ces pièces jointes. C'est utile quand le lien sendmail demande un {rapport de bogue} - vous pouvez attacher un programme et/ou ce qu'il a produit. C'est assez rare. La plupart des liens de sendmail n'attendent que quelques commentaires ou réactions, et rien d'autre.
Quelques formulaires de Web sont envoyés par mail, plutôt que par HTTP direct. Edbrowse les manipule correctement. Il montre l'adresse mail de destination, envoie le courrier par smtp, et vous prévient qu'il attend une réponse. Cette réponse pourrait être une réponse par mail, ou même un appel téléphonique si vous avez fourni votre numéro de téléphone dans le formulaire. Mais rappelez-vous, ce n'est immédiat. Vous êtes toujours sur la même page Web, immobile à regarder le bouton d'envoi. Ne poussez plus le bouton ! Le courrier a été envoyé, et vous entendrez parler de la compagnie dans les jours à venir.
e -m1 fred ^barney hollyrock-notice +hollyrock-brochure.pdf
Le ^ précédent « barney » indique qu'il est un destinataire cc. Utilisez « ?barney » pour BCC.
On assume que des fichiers suivis du signe « + » sont des pièces jointes. S'ils sont binaires, ils seront encodés correctement, selon leur type mime. Un signe « - » indique un format alternatif, comme ceci :
e -m1 fred ^barney hollyrock-notice -hollyrock-graphical.html
Souvenez-vous, vous pouvez indiquer plusieurs comptes de courrier dans votre fichier « .ebrc ». Le premier compte est indiqué par l'index 1, comme ci-dessus dans « -m1 », et ainsi de suite. Vous pouvez vous faciliter la vie beaucoup avec quelques alias dans votre fichier « .bashrc ».
# mon courrier, compte à la maison alias moi=" e -m1 " # le compte de mon épouse. alias elle=" e -m2 " # mon compte de travail. alias travail= " e -m3 " # le terme « mail » est obsolète alias mail = " utilisez moi, elle, ou travail
D'abord il vous indique combien de messages vous avez reçu. S'il n'y a aucun message il n'indique « Pas de message », et sort. S'il y a des messages non lus, il les montre un par un. Pour chaque message, il montre l'en-tête (sujet et l'expéditeur) et la première page du texte, et puis affiche un message de sollicitation. Un « ? » signifie que le message est complet -- Un « * » signifie qu'il reste du texte à lire. Vous répondez en tapant une touche. Les touches ont la signification suivante :
? résumé des commandes principales q quitte le programme espace affiche plus de texte n lit le prochain message d efface ce message i montre les numéros IP, puis supprime ce message j balance ce message à la poubelle, et tous les messages avec le même sujet, pendant 10 jours J balance ce message à la poubelle, et tous les messages avec le même sujet, pendant 1 an w sauvegarde ce message dans un fichier, puis le supprime u sauvegarde ce message non formaté dans un fichier et le supprime
Les deux dernières commandes, w et u, exigent un nom de fichier, qu'il faut donner. Le nom de fichier réservé « x » est /dev/null, c'est-à-dire que le courrier est jeté. Vous pouvez jeter le courrier dans « x » mais sauvegarder les pièces jointes. Si le fichier ne s'appelle pas « x », et si le programme ne peut pas sauvegarder sous le nom de fichier indiqué, il demande un nouveau nom de fichier. Noter que X majuscule fera la même chose.
En pratique, vous pouvez sauvegarder un message avec w, puis réaliser plus tard qu'il vous faut quelque chose, comme un hyperlien ou une pièce attachée, uniquement accessible dans le message non formaté. Quand vous utilisez la commande w pour sauvegarder un message formaté, edbrowse sauvegarde maintenant une copie non formatée de ce message. Ces copies sont enregistrées dans le répertoire $HOME/.Trash/rawmail, avec des noms de fichiers composées de 5 chiffres. Lorsque vous sauvegardez un message formaté, vous verrez du texte genre "Unformatted 12345" à la fin du fichier. Ceci vous indique où trouver l'original, le message non formaté : $HOME/.Trash/rawmail/12345. Comme indiqué auparavant, c'est une bonne idée de lancer un cron par semaine pour vider la corbeille; si cette tâche cron est capable d'effacer les sous-répertoires, vous êtes certain de ne pas accumuler les courriers non formatés.
La commande de mise à la poubelle ajoute une règle de filtre à votre fichier de configuration, qui balancera à la poubelle tous les messages ayant le même sujet. C'est utile quand vous ne voulez pas lire un fil de discussion dans une liste de diffusion. Utilisez la commande « j » de mise à la poubelle pendant dix jours. Si le sujet revient après deux mois, vous pourriez être intéressé. Utilisez la commande « J » de mise à la poubelle pendant un an. Ceci est typiquement employé pour des sujets de spam, tels que « médicaments bon marché ».
Utilisez la commande « I » quand le courrier est d'évidence un spam ou porno. Vous verrez les adresses IP, que vous pourrez ajouter à votre liste noire. Ceci n'est pas fait automatiquement, parce que je crois en une certaine quantité de contrôle manuel du processus. Par exemple, si vous, en tant que être humain, notez que vous avez bloqué 7 adresses commençant par 10.16.29, vous pouvez vouloir vous débarrasser de ces 7 règles et les remplacer par la règle unique 10.16.29.0/24. Il y a un léger risque à le faire, puisqu'une adresse valide pourrait être nichée parmi tous ces sites spammeurs. Mais c'est peu probable. En fait, dans un excès de défiance, j'exclus parfois un bloc entier à deux octets. C'est 65536 sites Web qui sont verrouillés hors de mon ordinateur, pour le mail ou la navigation. Un peu excessif peut-être, mais je déteste vraiment toute cette saloperie de spam et de logiciels espions !
Si une de ces 65536 adresses s'avère être valide, employez un point d'exclamation pour inverser le sens, comme ceci.
10.5.33.177!
10.5.0.0/16
Consulter les numéros IP en temps réel peut ralentir le processus de récupération de courrier. Vous pouvez neutraliser tout le processus, en effaçant ou commentant la ligne « ipblack= » dans votre fichier de configuration.
Le filtrage IP ne fonctionne que pour les hyperliens. Si un mail contient un formulaire de saisie en ligne qui renvoie à un site interdit, je ne le détecte pas. Il le faudrait pourtant - car ce sont les mails les plus dangereux. Ils se font passer pour votre banque, et envoient ensuite vos numéros de compte à un voleur en Russie. Alors oui, cette forme de blocage d'IP, est sur ma liste de choses amusantes à faire.
Comme le filtrage de spams par mots-clés, le blocage d'IP n'est pas une panacée. Par exemple, le plus stupide des spammeurs peut lancer une redirection HTTP à aucun coût. Soudainement le domaine dans le mail ne reflète pas la destination réelle. Je pourrais ajouter au logiciel la récupération du code HTML de la page et déterminer ainsi s'il y a redirection, mais cela ralentirait vraiment le processus interactif de courrier. Par ailleurs, un spammeur peut employer Javascript pour construire l'URL de destination à la volée, et comme vous le savez, il n'y a aucune manière de prévoir les actions d'un programme Javascript et de prédéterminer l'URL de destination. Et ainsi, la course aux armements continue, et comme dans le monde réel, les attaquants auront toujours le dessus.
Quand un mail HTML est affiché, Javascript est désactivé. Un bogue dans la machinerie Javascript ne peut faire planter le client, et du Javascript malveillant ne peut occasionner de problèmes. On ne perd pas grand-chose ici, parce que vous ne pourriez pas activer les liens ou compléter les formulaires, de toute façon. Si vous voulez « interagir » avec ce mail, vous devez le sauvegarder non formaté dans un fichier, finir votre session mail, éditer ce fichier, et taper « b » pour naviguer dedans. A ce moment l'affichage HTML sera actif, comme si vous regardiez une page Web sur un site internet.
chaîne de comparaison > fichier de destination
En fait > est quelque peu trompeur. Si le fichier existe, le mail est ajouté à la fin; le fichier n'est pas tronqué. Il aurait peut-être fallu employer >>, mais je ne veux pas m'agacer avec ce signe supérieur supplémentaire.
Le fichier de destination est interprété relativement au répertoire de courrier, défini dans votre fichier de configuration. Naturellement vous pouvez définir un chemin absolu si vous le souhaitez.
Une règle de filtrage de courrier s'active toujours dans le contexte d'un bloc de filtrage. Par exemple, si vous souhaitez réorienter le courrier de certaines personnes, faites ceci :
fromfilter { fred flintstone > fredmail fred.flintstone@bedrock.us > fredmail jerk@hotmail.com > x word@m-w.com > -wod }
Vous pouvez indiquer le nom de l'expéditeur, ou son adresse mail. Ce n'est pas une mauvaise idée de faire les deux, au cas où il enverrait le courrier d'un autre compte etc.
Noter que je n'ai pas mis Fred Flintstone en majuscules. Les comparaisons sont insensibles à la casse.
Le nom de fichier « x » est spécial ; il met le courrier à la poubelle. Utilisez-le pour supprimer le courrier des personnes qui vous harcèlent constamment, ou envoient des spams.
La dernière ligne envoie le courrier à « -wod ». L'en-tête « - » est spéciale ; elle signifie que le courrier va être sauvegardé dans le fichier « wod » non formaté. Précisément, c'est le mot du jour de Merriam Webster. Je le sauvegarde non formaté, ainsi je peux le parcourir et cliquer sur {audio} pour entendre le mot. Si un mail contient des hyperliens, sauvegardez-le non formaté, ainsi vous pourrez le consulter plus tard.
Vous pouvez également filtrer le courrier sur le champ « to: ». C'est utile si vous avez plusieurs comptes, ou des alias qui redirigent le courrier sur votre compte primaire. Voici un bloc témoin :
tofilter { support@my-side-business.com > appui sales@my-side-business.com > ventes @my-side-business.com > affaires me@my-regular-dayjob.com > travail }
La troisième entrée est une adresse de capture, sauvegardant n'importe quel courrier envoyé à ce domaine. Puisque les règles sont appliquées dans l'ordre, des demandes d'appui sont stockées dans un fichier appelé « appui », les ventes sont stockées dans un fichier appelé « ventes », et tous les autres mails envoyés au travails seront stockés dans « affaires ».
Vous pouvez également employer des adresses de capture dans le bloc « fromfilter ». Quelque chose de ce domaine va ici, etc.
Vous pouvez filtrer sur le sujet, en utilisant le bloc « subjfilter{…} ». Ceci peut stopper un virus. Si un virus utilise un sujet du genre de « viens m'embrasser », envoyez « viens m'embrasser » à x, et il a disparu.
Vous pouvez également employer ce dispositif pour bloquer les avertissements de fournisseurs d'accès internet, se plaignant que vous leur avez envoyé des mails infectés par des virus. Vous non, naturellement, parce que vous êtes linux. Vous êtes immunisé ! Votre adresse de réponse a été récupérée, et vous recevez donc l'avertissement de virus, mais vous n'en avez vraiment rien à faire. Les lignes comme celle-ci peuvent éliminer ces faux avertissements.
subjfilter {
Viens m'embrasser > x
Net Integrator Virus Alert > x
}
Pour finir, l'adresse de réponse est recherchée dans votre carnet d'adresses. Si elle est trouvée, le courrier est archivé dans un fichier dont le nom est l'alias de l'adresse. Considérons une ligne de votre carnet d'adresses qui pourrait ressembler à ceci : « fred : Fred.Flintstone@SomeDomain.com ». Quand vous recevez un mail de cette adresse, elle est sauvegardée dans le fichier fred. Ainsi vous n'avez pas besoin d'écrire des entrées superflues dans le filtre. Il n'y a aucun besoin d'inclure Fred.Flintstone@SomeDomain.com > fred.
Si vous voulez sauver le courrier de Fred non formaté, placer un signe moins, c'est-à-dire « -fred », dans votre carnet d'adresses. C'est la même convention que celle du filtre « from: ». Si vous ne voulez pas que le courrier de Fred soit réorienté, mais que vous voulez toujours employer le surnom fred à l'envoi de courrier, placez un point d'exclamation au début, c'est-à-dire !fred.
Notez que le filtrage de courrier se produit avant la détection de spams. Ainsi le courrier de votre ami, ou professionnel, sera toujours archivé dans un fichier, même s'il référence un site Web interdit.
Si un mail est redirigé sur un fichier, et qu'il possède des pièces jointes, edbrowse demandera que faire avec ces pièces jointes, comme si vous aviez employé la commande « w » pour sauvegarder le courrier. Si votre ami vous a envoyé un programme (en pièce jointe) qu'il veut que vous regardiez, tapez simplement la touche entrée pour la sauvegarder sous le nom de fichier par défaut. Si le courrier de votre ami a un certain genre de logo, ou un fond d'image, qui ne vous intéresse pas, tapez « x » et le mail disparaîtra. Si l'image a un suffixe reconnaissable, tel que GIF, je le jette automatiquement. Si vous voulez vraiment ces images, vous devez sauvegarder le mail non formaté, et le consulter plus tard.
A la consultation d'un mail dans l'éditeur, edbrowse vous permet de récupérer toutes les pièces jointes, que ce soit des images ou non. Vous pouvez ignorer une pièce jointe particulière en tapant x, et toutes les pièces jointes en tapant X majuscule.
Employez l'option « -p » pour désactiver les filtres, comme dans « e -pm1 ». Ceci désactive aussi la détection de spams. Je l'ai implémenté en regardant le courrier d'autres personnes, tel celui de mon épouse. Je ne veux pas que son courrier parte n'importe où parce qu'il correspond à l'une des règles de mon filtre.
La ligne "Subject:" (sujet) doit également être présents. Elle aussi aussi est créée lorsque le courrier est formaté (consulté). Après que la commande "re" ait été tapée, le sujet peut être déplacé en bas de page, pour faire de la place à d'autres en-têtes de courriel, comme suit.
Si ce message vient d'être lu, et si des données non formatés existent encore dans l'actuelle session edbrowse, re va chercher le numero d'identification du message d'origine. Celui-ci devrait être mentionné dans la réponse. La ligne pourrait ressembler à ceci.
Reply to somebody@foo.bar.com
references: <4387A55E6AF43C4F9830C74EFECE9132022D0638@foo-bar.net>
Subject: qu'est-ce qu'il y a ?
Vous n'aurez pas à corriger, modifier ou supprimer la ligne référence. Laissez-là telle quelle. Si vous participez à une liste de discussion, cette ligne est importante. Elle indique au serveur que votre réponse est effectivement une réponse, et qu'elle devrait être liée au message référencé. En utilisant cette information, le serveur entretient les fils de discussion. Si vous supprimez cette ligne avant d'envoyer votre réponse, vous allez créer un nouveau fil de discussion, et ce qui ne fera que désorienter et perturber les autres participants. Alors - si vous devez répondre à un message sur une liste de discussion, prenez le temps de le sauver non formaté, le consulter, puis y répondre. Laissez la ligne Références inchangée, éditez lz corps du message, ajoutez vos commentaires, et envoyez. (Vous n'avez pas à vous préoccuper de ces détails si vous répondez à un message dans un webmail).
Parfois, la ligne références aura deux identifiants séparés par un espace. Le premier est le début du fil de discussion, le message qui a débuté ce sujet, et le second est le commentaire auquel vous répondez directement. Encore une fois, cela contribue à l'organisation des messages en fils de discussion par les serveurs de listes.
La commande "rea" signifie répondre à tous, et utilise de la même façon les en-têtes du courriel original. Tous les destinataires s'affichent en haut de votre fichier. Certains seront indiquées par cc, s'ils étaient en copie carbone. Vous pouvez supprimer un de ces destinataires avant d'envoyer votre réponse. Bien sûr, vous ne voudrez probablement pas supprimer la première ligne, car c'est la réponse au premier expéditeur.
Notez que la commande "re" sort du mode navigation, et transforme le fichier en un fichier texte simple. Ce qui permet l'édition de texte, de rédiger votre réponse dans le corps du message. Si vous voulez recommencer à partir de zéro, vous ne pouvez pas juste quitter le mode navigation, parce que vous n'êtes pas en mode navigation. Vous devez ré-éditer le message de courrier sauvegardé, le consulter en mode navigation, et y répondre.
Comme tout le reste dans edbrowse, vous vous habituerez à utiliser ce qui précède une fois que vous aurez commencé.
e clients]
Ceci permet de récupérer la table entière, ou des parties, un enregistrement par ligne,
avec des champs délimités par des pipes (caractère « | »).
Si le résultat ressemble à un groupe de nombres et de pipes, et que vous avez oublié
la structure de la table, tapez « sc » (show colums).
L'affichage pourrait ressembler à ceci:
Table clients 536281 rows 1 *numero int 2 prenom string 3 nom string 4 date_de_naissance date 5 sexe char 6 email string 7 image blob
La première colonne est un numéro unique qui indique ce client particulier. Après tout, deux clients pourraient avoir les mêmes prénom, nom, et date de naissance. Les numéros sont toujours une bonne idée, et ils constituent habituellement la clef primaire. Ceci est indiqué par le caractère « * », juste avant le nom de colonne. Si edbrowse modifie ou supprime un enregistrement, la clef primaire est employée. Je suppose que, à tout moment, la clef détermine un enregistrement unique dans la base de données, et que chaque enregistrement apparaît au plus une seule fois en session d'édition. Vous pouvez afficher deux fois le numéro 37, en ayant deux copies dans votre tampon, mais ne le faites pas !
Noter que edbrowse peut supporter une clef primaire sur deux ou trois colonnes, telles qu'un numéro de série et un modificateur. J'ai quelques tables au travail qui fonctionnent comme ceci. Cependant, edbrowse ne supporte pas plus de trois colonnes pour une clé primaire. Si la clé primaire compore plus de trois colonnes, ou si la table n'a pas de clé primaire, vous ne pourrez pas mettre à jour ou effacer des enregistrements.
La syntaxe des tables est davantage qu'un nom et une parenthèse droite. Vous pouvez faire suivre la parenthèse droite avec la clause « where ». C'est important si vous ne voulez pas afficher la table entière, surtout s'il y a des millions d'enregistrements. Voici quelques commandes de table et leurs significations.
clients]
Établit le tampon pour la table de clients, mais sans récupération d'enregistrements.
clients]*
Récupérer tous les enregistrements de la table.
clients]37
Chercher le client dont le numéro de série est 37.
La clef primaire est assumée ; votre table doit avoir une clef primaire
si vous voulez employer cette syntaxe.
clients]1=37
Chercher l'enregistrement dont la première colonne est 37.
clients]37-59
Chercher les clients dont les numéros de série sont compris entre 37 et 59 inclus.
clients]2=Joe
Chercher les clients dont le prénom est Joe.
clients]prenom=Joe
idem : chercher les clients ont le prénom est Joe.
clients]pre=Joe
Idem.
Si la chaîne correspond à un unique nom de colonne, cela fonctionne.
clients]nom=arn*
Chercher les clients dont les noms commencent par « arn ».
clients] date_de_naissance=01/01/1960-31/12/1960
Chercher les clients qui sont nés en 1960.
Il est parfois préférable pour éditer les enregistrements de commencer avec une grille vide, c'est-à-dire sans clause « where ». Vous pouvez lire ainsi dedans les enregistrements qui vous intéressent. Tapez un « r » avant les commandes ci-dessus pour lire des enregistrements dans votre tampon. Noter, vous ne pouvez pas lire des données de différentes tables dans le même tampon, mais vous pouvez commuter sur une autre session d'édition pour consulter une autre table, sans perdre les données sur lesquelles vous travaillez.
En lisant des lignes dans le tampon, vous pouvez omettre le nom de table, puisque ce doit être des clients] à chaque fois. Ainsi, vous pouvez récupérer le client #738 en tapant « r clients]738 » ou « r 738 ».
Si vous voulez une grille propre, Tapez « rf » pour régénérer le tampon. Ceci vous ramène de nouveau à une grille vide pour la table, sans les rangées. AVERTISSEMENT – n'effacez pas votre tampon en supprimant toutes les rangées, cela supprimera les entrées correspondantes dans la base de données. Ce dispositif fonctionne juste comme le mode répertoire – vos modifications sont traduites en actions réelles, aussi faites attention. L'intégrité référentielle vous sauvera habituellement de ce désastre accidentel, si vous employez d'habitude ce dispositif SQL pour relier des tables entre elles, ce qui est une bonne idée à bien des égards.
Maintenant, que dire à propos de la septième colonne de notre exemple, celui qui est appelé « image » ? C'est l'image du client, une image jpg qui est binaire, et ne peut pas être facilement placée dans une session d'édition. Au lieu de cela, elle est stockée dans un autre tampon, par exemple le tampon 9, et ceci est indiqué par <9>. Vous pouvez commuter à la session 9 et sauvegarder le fichier, ou le jeter.
2139|Fred|Flintstone|08/21/1969|M|foo@bar.bar.com|<9>
Par défaut, les colonnes binaires ne sont pas lues. En principe, vous ne les voulez pas. Pour les lire, utilisez la commande fbc. Il n'est pas possible de lire plus d'une colonne à la fois, aussi soyez certain de n'en sélectionner qu'une seule.
database = ventes, nom utilisateur, mot de passe
Ceci peut être modifié à la volée par la commande ds=. Assurez-vous de ne pas faire référence à d'anciennes lignes dans le tampon après avoir sléctionné une nouvelle source de données.
Dans certains cas, vous pouvez accéder à d'autres bases de données sans changer la source de données. Par exemple, vous pouvez lire la table « pièces » dans la base de données « nventaire » par appel de « inventaire:pièces] ». C'est la syntaxe standard de SQL pour accéder aux tables d'une autre base de données.
Une ligne apparaît telle que vous l'avez entrée; et peut différer des valeurs actuelles dans la base de données. Par exemple, vous pouvez entrer un null dans un champ dont la valeur par défaut est 3. Dans la base de données, la valeur est 3, mais il n'y a rien dans ce champ dans votre tampon. Un autre champ peut tronquer un nombre flottant, selon la précision de cette colonne. Et il a aussi les déclencheurs. Les données peuvent être modifiées de multiples façons à mesure qu'elles entrent dans la base de données. il serait préférable de rafraîchir chaque ligne à chaque insertion, pour voir exactement ce qu'elle contient, mais ce n'est pas encore implémenté. Rappelez-vous, vous pouvez à tout instant taper "rf" pour avoir un tampon vide, et ensuite relire les lignes que vous venez d'insérer.
Si la première colonne d'une clé primaire est un entier, et que entrez un 0, je sélectionne le nombre suivant. Certaines bases de données le font de façon interne, d'autres non. Je pense que ce serait pratique de le faire avant. Il y a ici une possibilité de duplication, si vous et quelqu'un d'autre entrent le même numéro : c'est peu probable, et cela entraînera dans tous les cas une erreur "duplicate key".
Employer la commande remplacement pour mettre à jour une rangée. S'assurer que vous n'avez pas accidentellement ajouté ou effacé un caractère pipe. Des colonnes d'index primaire ne peuvent être modifiées. Si vous mettez à jour beaucoup de rangées avec une commande, en spécifiant un intervalle ou par « g//s », et si une erreur se produit pendant la mise à jour, la substitution s'arrête là. La session d'édition reflétera la base de données, avec quelques rangées modifiées et d'autres intactes. Il y a beaucoup de causes d'erreurs de mise à jour, par exemple une erreur de type (un nombre entier dans un champ de date), un non respect des contraintes (J pour le sexe, au lieu de M ou de F). Si on demande votre avis dans la conception d'une base de données, appliquez des contraintes partout où elles ont du sens. Elles vous protégeront contre les substitutions incorrectes, lesquelles produiraient des mises à jour inconsistentes.
La suppression fonctionne exactement comme attendu ; supprimer une rangée, et l'entrée correspondante disparaît. Il n'y a pas de commande « annuler ». Ce serait impossible, puisque vous avez pu ne sélectionner qu'une partie de la rangée (voir ci-dessous), et je n'aurais pas toutes les données pour reconstituer la rangée. Comme mentionné auparavant, l'intégrité référentielle devrait être utilisée partout où c'est possible. Comme dernier contrôle, je vous autorise à ne supprimer que 100 rangées à la fois. Soyez prudent, et faites des sauvegardes régulières.
table { tname = clients # cnm est mon nom de code pour la table clients # je le code, parce que je vais le taper souvent. tshort = cnm cols = numero, prenom, nom # indique la clef primaire, dans ce cas-ci, la première colonne choisie. keycol = 1 } table { tname = clients # tout ce que je veux ici, c'est le numero de client et sa date de naissance. tshort = cbd cols = date_de_naissance, numero keycol = 2 }
En insérant un enregistrement dans un de ces descripteurs, rappelez-vous que ce n'est qu'un sous-ensemble des colonnes de la table. Les autres colonnes seront nulles, ou elles prendront les valeurs par défaut définies dans le schéma de table. Si vous recevez une erreur « Not-Null », elle pourrait être due à une des autres colonnes, qui exige une valeur. Il est habituellement plus sûr d'insérer un enregistrement en utilisant la table complète.
Les requêtes peuvent être suavegardées dans un fichier pour un usage futur. Appelez-les, modifiez quelques paramètres, et lancez-les.
] select * from clients, adresses
where numero = numero_rue and type_adresse = "personnelle"
and numero between 500 and 600;